Pourquoi faut-il tant d'abnégation à un spécialiste extrahospitalier pour arriver à se faire vacciner contre la Covid-19 ?

J'ai 68 ans, je suis neuropsychiatre de formation. Après une carrière hospitalière de trente ans jusqu'en 2008, je travaille uniquement en privé, à Fleurus, comme neurologue libéral, avec des consultations quotidiennes. Je suis donc bien en première ligne en tant que spécialiste extra-hospitalier. Convaincu que les immunités naturelles et acquises sont importantes pour se protéger des virus et particulièrement de la Covid 19, je souhaite dès janvier 2021, pouvoir me vacciner pour me protéger et protéger mes patients. Cela paraît évident en Belgique, mais dans la vie réelle, cela n'a pas été facile du tout que du contraire. Démonstration en trois actes, malheureusement rocambolesques ! Accrochez-vous !

 Acte 1 . Début février 2021, je contacte un grand hôpital de la région de Charleroi afin de pouvoir bénéficier du centre de vaccination lié à l'hôpital. On me reporte de semaine en semaine avant de me dire, vers le 20 février, qu'en fait les vaccinations intra- hospitalières sont terminées et que je n'ai pas accès à ce type de vaccination, car je n'ai aucun contrat avec l'hôpital. Je dois donc faire comme tout le monde, c'est à dire attendre la convocation via l'ordinateur central de Belgique. Merci pour la solidarité entre médecins !  Je me retourne donc vers le site web jemevaccine.be et j'obtiens un contact téléphonique avec une ‘brave’ secrétaire qui me signale que je dois faire comme tout le monde : attendre la convocation de l'ordinateur. Je rappelle que je suis médecin de première ligne et que début mars, environ 500. 000 Belges ont déjà reçu une première dose ! Je m'étonne de ne pas être encore convoqué par l'ordinateur vu mes caractéristiques d'âge et de fonction. Elle me répond qu’elle ne sait rien y faire et que je n'ai qu'à attendre ma convocation. Je lui fais savoir que je ne suis pas d'accord et que je souhaite avoir des renseignements plus précis sur la date à laquelle l'ordinateur va enfin daigner me convoquer pour cette vaccination. Je lui demande donc, en lui donnant tous les renseignements qu'elle veut sur moi, d'aller voir dans l'ordinateur où est le problème. À nouveau, elle me répond que cela n'est pas possible, qu'elle ne peut pas aller voir cette information et que je n'ai qu'à attendre tranquillement à la maison…J’insiste en menaçant que si je n'ai pas de réponse ni de convocation dans les deux jours, je poserai plainte à l'Inspecteur médical du Hainaut pour ‘abandon’... Quelle ne fut pas mon étonnement d'obtenir dans les deux jours un mail me signalant ma possibilité de me faire vacciner dans un délai de disponibilité de 15 jours… ! Le hasard fait parfois bien les choses….

Acte 2, Le 17 mars 2021. Je me rends tout heureux à un hôpital du nord de Charleroi, pour accéder à ma vaccination. Je dois remercier ici le ministre Vandenbroucke qui n'a pas interdit la vaccination Astra Zeneca ® à cette époque où le Président Macron en France et Mme Merkel pour l'Allemagne, l’avaient suspendue par « principe de précaution ». Heureusement, donc, je peux me faire vacciner, mais dans des conditions qui me heurtent fortement en tant que médecin. Les trois  ‘box’ de vaccination sont branlants, confectionnés de manière très pauvre et mal agencés dans un petit local avec le poste d’accueil. Tout le monde entend tout, y compris l’infirmière qui inlassablement décompte le nombre de doses qui lui restent… La secrétaire n'est manifestement pas à la hauteur. Je ne lui en veux pas parce que ‘à l'œil’ elle doit avoir à peine 21 ans. Elle répondra plusieurs fois au téléphone qu'à l'avenir, elle ne fera plus telle ou telle erreur au vu et au su de tous, mais je ne me pose pas trop de questions, même si tout ceci ne donne pas confiance à un professionnel de la santé. Je mords sur ma chique, car sinon…remis à quand ? Je sors de là avec ma première vaccination. Je serai légèrement fiévreux pendant la nuit, sans plus. Suite dans trois longs mois…

Acte 3. Le 9 juin 2021 à 15h, je me rends impatiemment à cet hôpital du nord de Charleroi, pour ma seconde dose tant attendue... Quel n'est donc pas mon étonnement à mon arrivée dans les locaux que j'avais connu trois mois plus tôt, de me rendre compte que tout est fermé sans aucune inscription me signalant la fermeture ou le transfert à un autre endroit de cette vaccination !  J’interpelle l'une ou l'autre personne dans l'hôpital qui me confirme qu’ il y a longtemps que ce centre de vaccination est fermé. « On ne vous a pas prévenus?  renseignez-vous ! ». J’apprends finalement que maintenant, il faut se rendre au ‘vaccinodrome’ de Charleroi, situé à Dampremy. Je prends ma voiture j'ai 20 minutes supplémentaires et j'arrive à ce centre où on m'accepte tout en disant que je n'ai pas le formulaire adéquat. Je signale le problème que je n'ai pas été averti de la fermeture du centre où j’étais convoqué depuis 3 mois, et que j'espère pouvoir quand même avoir ma seconde dose. Faisant la file pour arriver à l'accueil de ce centre de vaccination, je parle avec une dame sans doute un peu plus âgée que moi, qui me dit qu'elle aussi a été surprise que le centre de vaccination du nord de Charleroi avait été fermé, mais qu'elle en avait été avertie par un SMS la veille au soir. Je regarde du coup mes SMS et je me rends compte que j'ai effectivement reçu à l’instant (16 h) un message sibyllin de l'ordinateur central des vaccinations qui semble me signaler – avec faute de français - que ma vaccination est annulée (cf image). D’où cela vient-il ? Pourquoi cette décision ? Evidemment, je suis très fâché, mais, toujours dans la file d’attente, je fais semblant de rien. Peut-être que la secrétaire qui va me recevoir d'ici une minute, n'en sait rien et que je pourrais finalement accéder à cette seconde vaccination. Effectivement, dieu merci, c'est ce qui se passe. 

Pour être honnête, rentré à la maison, je consulte mes mails et trouve effectivement aussi un mail de la veille au soir, me signalant le changement de lieu de vaccination. Ayant-eu une consultation très chargée ce matin-là, je n’avais pas pris connaissance de ce mail. Mais pourquoi m’avoir signalé ce changement si tardivement, alors que le changement était prévu de longue date ? Je ne dors quand même pas encore en connexion avec mes mails ! 

En Conclusion, je pose trois questions fondamentales :

Pourquoi le spécialiste extra-hospitalier n’est-il pas considéré de manière équivalente à un hospitalier ?

Il m’apparaît tout à fait insupportable, voire inqualifiable qu’un spécialiste extrahospitalier soit traité de la sorte pour être finalement vacciné complètement à la mi-juin 2021, après plus d’un bon million de compatriotes. Tout ceci aurait dû aller plus vite ne fût-ce que pour protéger mieux mes patients et ma famille. D’autant que les hospitaliers avaient accès au vaccin à partir de mi-février. Avec un Pfizer® ils étaient complètement vaccinés fin mars !  Quelle différence ! Pourquoi ? Pense-t-on suffisamment aux extrahospitaliers ? Un contrat avec un hôpital est-il indispensable pour être reconnu ? A quand une reconnaissance et un statut du praticien extrahospitalier ? L’hospitalocentrisme me paraît dépassé, quand on pense à l’aide que l’on peut apporter ‘en ville’ à de nombreux patients en évitant de les envoyer encombrer les hôpitaux ! Ceci est apprécié par de nombreux collègues généralistes !

Est-il bon de laisser un ordinateur central organiser un planning de vaccination ?

Bien entendu, je pense, comme tout le monde, qu’un ordinateur est le meilleur outil pour emmagasiner un grand nombre de données, les classer, les analyser…mais j’estime que pour les prises de décisions et l’organisation de l’activité humaine, particulièrement dans un contexte vital, l’ordinateur aussi puissant soit-il, fait encore de grosses erreurs par manque de flexibilité et de pro-action, caractéristiques qui restent l’apanage de l’humain. D’autres pays, comme la France, ont confié cette mission à des secrétaires avec prise en compte du numéro de téléphone permettant d’adapter rapidement et facilement les rendez-vous en fonction par exemple des ‘fonds’ de flacon ! Par ailleurs, le côté relationnel froid pour ne pas dire glacial (car nul), avec l’ordinateur est très désagréable à vivre, surtout quand les gestionnaires de cet ordinateur renforcent ceci par un manque d’humanité dans leurs réponses à nos attentes légitimes.

Faut-il devenir Email - ou SMS-dépendant pour vivre heureux dans notre Société dite post-moderne ? 

Faut-il accepter la nécessité de consulter, quasi heure par heure, ses mails et SMS pour être dans le coup ? La dépendance continue aux informations électroniques me paraît exagérée, même si beaucoup de jeunes vivent maintenant comme cela…heureux ? ou surchargés ?  De plus, accepter cette hyper-connexion, c’est donner une solution de facilité à des mauvais gestionnaires pour prévenir en dernier lieu et abandonner tout sens d’anticipation et le respect de la relation humaine ! Pourquoi, dans ce cas de figure, ne pas avoir prévenu plus tôt ?  Qui a donné l’ordre à l’ordinateur de prévenir la veille pour un changement ?  Ceci renforce encore plus la fracture numérique dont les personnes plus âgées sont les grandes victimes ! Il est vraiment dommage de voir notre Société perdre son fondement et ses qualités humaines pourtant toujours très performantes dans de nombreux domaines. Il faudrait que l’ordinateur ‘central’ nous apporte toute son aide sans nous dominer et nous obliger à se comporter comme des moutons dépendants de l’électronique !  Est-ce trop tard pour empêcher ce dérapage de l’informatique et sans doute beaucoup de problématiques et souffrances à venir ?  

J’ose espérer des réponses et/ou des commentaires !

Vous souhaitez commenter cet article ?

L'accès à la totalité des fonctionnalités est réservé aux professionnels de la santé.

Si vous êtes un professionnel de la santé vous devez vous connecter ou vous inscrire gratuitement sur notre site pour accéder à la totalité de notre contenu.
Si vous êtes journaliste ou si vous souhaitez nous informer écrivez-nous à redaction@rmnet.be.

Derniers commentaires

  • Guy MARUANI

    22 aout 2021

    cher Jean-É,
    ton odyssée confirme
    1 la bêtise de la gouvernance bureaucratique qui discrimine les médecins non selon leur patientèle mais selon leurs contrats,
    2 que la soi-disant 'intelligence artificielle' est certainement artificielle mais pas intelligente,
    3 que le virus a certainement encore de beaux jours devant lui puisqu'il s'adapte et mute beaucoup plus vite que nous.

  • Guy Loute

    21 aout 2021

    Guy Loute
    20 août 2021
    Pour ma part, 75 ans, médecin spécialiste retraité, j’ai vécu un parcours exemplaire.
    Convoqué SMS et courrier, Astrazeneca 8 mars et 27 mai à Bouge.
    Pas de file d’attente.
    J’ai pu discuter avec l’infirmière de leur protocole :
    • pas de désinfection alcool pur vaccin ARN « risque de le désactiver) ;
    • pas d’aspiration avant l’injection (risque d’hématome à la pointe de l’aiguille, mais l’infirmière au courant d’une hypothèse française (se demandant si thrombose cérébrale et digestive n’était pas lié à une injection dans une veine du muscle plutôt qu’en IM pur) me dit que elle, elle s'assure toujours de ne pas injecter dans une veine!
    Au total, magnifique organisation ! Pas évident !
    Le seul souci vécu était pour mon épouse : sur le registre national visité par mes soins, car sa convocation n’arrivait pas alors que nous avons le même âge, j’ai constaté que la commune n’avait introduit ni son GSM ni son adresse. Je me suis empressé de les encoder ! ce qui veut dire qu'un privé avec sa CI pour identification pourrait modifier lui-même les données encodées dans le registre national?

    BAV
    Dr Guy Loute

  • Guy Loute

    20 aout 2021

    Pour ma part, 75 ans, médecin spécialiste retraité, j'ai vécu un parcours exemplaire.
    Convoqué SMS et courrier, Astrazeneca 8 mars et 27 ami à Bouge.
    Pas de file d'attente.
    j'ai pu discuté avec l'infirmière de leur protocole :
    pas de désinfection alcool pur vaccin ARN 'risque de le désactiver);
    pas d'aspiration avant l'injection (risque d'hématome à la pointe de l'aiguille, mais l'infirmière au courant d'une hypothèse française se demandant si thrombose cérébrale et digestive n'était pas lié à une injection dans une veine du muscle plutôt qu'en IM pur).
    Au total, magnifique organisation! Pas évident!
    Le seul souci vécu était pour mon épouse : sur le registre national visité par mes soins car sa convocation n'arrivait pas alors que nous avons le même âge, j'ai constaté que la commune n'avait introduit ni son GSM ni son adresse. Je me suis empressé de les encoder!

    BAV
    Dr Guy Loute

  • Yves Van Crombrugge

    19 aout 2021

    Mon cursus pour être vacciné se rapproche du votre.
    La numérisation est un progrès extra-ordinaire et incontournable. malheureusement elle a plusieurs limites, la première la plus grave , elle est tout sauf inviolable ; le RGPD est une utopie. N'importe quelle personne douée en informatique est capable de " d'avoir accès aux données personnelles et ou professionnelles " .
    Je suis à 100 % pour la vaccination, ce que j'ai fait tout au long de la deuxième partie de ma carrière, à partir de +/- avril 2008, période de ma reconversion professionnelle , partisan convaincu du consentement éclairé, ayant vacciné en médecine scolaire jusqu'au 30 juin 2012 ( date limite pour pratiquer la médecine scolaire ) . J'ai continué ensuite la vaccination contre la grippe jusqu'en +/- 2019 pour deux entités . En cas de complication(s) ,éventuelle(s) , celle(s) -ci devrai(en)t être prise(s), selon moi en charge par la communauté , selon des mesures adaptées, car la vaccination protège la personne vaccinée, mais aussi son entourage familial, professionnel etc.
    Il n'est pas du tout facile pour un médecin de préciser à ceux et celles qui le consultent , entre autre , dans le cadre de la Covid des conséquences des inondations ( peste , choléra etc ) de proposer un conseil adéquat en découvrant les informations diverses ( parfois contradictoires )diffusées dans la presse écrite et/ou numérisée , tout boite ou réservée aux professionnels de la santé .
    Le principe de précaution est impératif, entre autre, dans ce domaine de maladies transmissibles .
    A défaut d'autres choses à proposer, la distanciation sociale entre autre et la vaccination idéale , effectuée adéquatement ( Entre la peste et le choléra , il faut choisir )avec les rappels quand nécessaires .
    Ma compagne et moi-même ,nous avons été vaccinés par des vaccins différents, avec leurs avantages et inconvénients respectifs.
    Dr Yves Van Crombrugge, urologue, reconverti en médecin scolaire jusqu' au 30 juin2012 ( 65 ans le Ier mars 2012 ) , Ensuite , médecin non fonctionnaire à la commission des Pensions , et médecin examinateur à la sélection médicale des chauffeurs , Et aussi médecin vaccinateur contre la grippe et médecin contrôleur de l'absentéisme > +/- 2019 pour deux organismes différents .

  • Fernand DENDONCKER

    19 aout 2021

    Bonsoir,
    Étant moi-même psychiatre retraité et actif en mon cabinet seulement, je m'en voudrais de ne pas témoigner de la qualité d'accueil, de l'efficacité et de l'organisation impeccables du Centre de vaccination de Tournai. J'en ai bénéficié dans les temps consacrés aux professsions médicales, avec une file spéciale distincte de celle de la population générale. Je m'étais certes inquiété par téléphone comme mon Confrère mais il est vrai que nous étions alors tous sur le qui-vive. Ma convocation est également arrivée très peu après mais je n'ai pas eu l'impression d'un lien de causalité.
    Bien sûr, mon épouse, toujours active en milieu hospitalier, avait été vaccinée sur place un mois avant, ce qui m'avait aussi fait craindre de rester sur le quai. Je n'en ai à terme pas ressenti un sentiment d'abandon. Le Confrère semble avoir joué de malchance.

  • Dora Vertes

    19 aout 2021

    Cher Confrère,
    Je vous remercie pour le partage de votre parcours de combattant!
    De mon côté, Spécialiste extra-hospitalière non attachée à un hôpital, j’ai reçu le mail ci-dessous fin janvier 2021.
    Je rejoins la nécessité de la puissance informatique pour l’organisation si complexe.
    Je regrette néanmoins la possibilité d’avoir un point de contact de référence.
    Heureusement, mon médecin traitant a pu me trouver de quoi me vacciner et je ne pourrais jamais le remercier assez pour avoir pu veiller à cela en plus de toutes les autres charges qu’il porte au quotidien.
    Je souhaite également poser la question de quid la suite… une troisième dose nécessaire se profile à l’horizon.
    Pourquoi ne pas tester la présence d’anticorps et de ne proposer cette troisième dose que lorsque le taux d’anticorps semble trop bas?
    Évitant ainsi les effets secondaires inutiles et réduisant le besoin en quantité de doses (et leur coût)!
    Dr. Dora VERTES

    Mail reçu le 25 janvier 2021 du syndicat d’Ophtalmologie Belge:
    MESSAGE de la part du SOOS - UPBMO

    Chers Collègues,

    Le SOOS et l'UPBMO souhaitent - comme annoncé précédemment - obtenir une vaccination prioritaire contre le COVID 19 pour tous les ophtalmologistes en Belgique ainsi que pour leurs collaborateurs à cause de leur exposition au Coronavirus comme prestataires de soins oculaires en premières ligne.
    L'ophtalmologiste actif ( partiellement ) en intramural sera bientôt contacté par son hôpital pour une vaccination prioritaire .
    Afin de pourvoir en vaccin également et prioritairement l'ophtalmologiste actif uniquement en extramural , le SOOS et l'UPBMO ont pris les contacts nécessaires .
    La "Vlaamse Agentschap Zorg en Gezondheid" a demandé au SOOS d'enregistrer au plus tard le 1 février 2021 à cette fin les ophtalmologistes actifs exclusivement en extramural ainsi que leurs collaborateurs qui sont en contact direct avec le patiënt
    Vu la répartition des compétences dans notre pays en cette matière, cela concerne exclusivement les ophtalmologistes résident en Flandre.
    Nous attendons des instructions de la part des autorités de Bruxelles et de Wallonie. Nous espérons pour les ophtalmologistes extra-muros de la région de Bruxelles et de la Wallonie de plus amples informations et d'autres courriels seront bientôt diffusés pour les membres SOOS-UPBMO 2021.
    La suite de ce courriel est donc UNIQUEMENT destinée aux ophtalmologistes extra-muros de Flandre.
    Au besoin le SOOS et l'UPBMO organiseront un webinar pour clarifier la situation.

    En vous remerciant de votre collaboration
    Bien confraternellement

    Dr F Haustrate, Président UPBMO
    Dr M Claeys, Président SOOS

  • Thérèse RICHE

    19 aout 2021

    Médecin biologiste, pensionnée depuis 2010, j'ai eu la même blague que vous....Il semblerait (mais pas sûr) que les mutuelles avaient la charge de convocation. A 77 ans, j'ai du trouver un confrère impliqué dans les vaccinations pour enfin être invitée par téléphone pour recevoir ma première dose le 29-04.....

  • Eric Meirlaen

    19 aout 2021

    Vu le nombre important de personnes à gérer (inviter ,avertir, valider..), le choix est entre
    (a) engager des centaines de téléphonistes passant leur journée à tél (sans garantie de pouvoir atteindre les personnes, ni que le message soit bien transmis et compris)
    (b) laisser l'ordinateur envoyer les dizaines de milliers de mails/SMS par jour
    Gérant le cadastre de 600.000 professionnels de la santé au SPF Santé, je devrai engager des centaines de personnes si on devait en revenir à un système manuel.

    Donc, oui: on attend que vous vérifiez quotidiennement vos mails et SMS, comme vous vérifiez votre courrier postal dans le passé.

  • Marie KROLL

    19 aout 2021

    Bonjour
    Quel parcours!! Quel oubli de la part les instances médicales d « oublier les extra hospitaliers » qui font un boulot extraordinaires car justement pas dans le stress-horaire-rentabilité de l hôpital …et souvent plus proche d un généraliste -spécialiste que d un spécialiste « simple ».!
    Et oui, on lutte pour nos jeunes contre l addiction du net mais elle devient obligatoire chez les plus âgés….paradoxal non??
    Bon courage pour votre boulot!