Les femmes enceintes doivent absolument éviter de consommer de la réglisse à cause d’un édulcorant naturel qui s’y trouve, la glycyrrhizine, qui pourrait avoir à long terme des effets nocifs sur le développement fœtal.
Publication officielle de l’European Thyroid Association, les recommandations de prise en charge de l’hypothyroïdie infraclinique durant la grossesse, à la rédaction desquelles le Pr Chantal Daumerie (UCL) a largement contribué, sont disponibles en ligne.
[1. Service d’Endocrinologie, UZ Leuven. 2. Service de Gynécologie-Obstétrique, UZ Leuven] Le diabète gestationnel est une complication fréquente de la grossesse. Bien que le métabolisme du glucose se normalise souvent peu après l’accouchement, les femmes concernées continuent à présenter un risque fortement accru d’intolérance au glucose et de diabète. Des recherches récentes menées à l’UZ Leuven sur une cohorte de patientes atteintes de diabète gestationnel montrent que 44% de ces femmes ont développé une intolérance au glucose ou un diabète dans les 6 mois post-partum. Dans cette population, les principaux facteurs de risque pour le développement d’une intolérance au glucose peu après l’accouchement étaient un IMC élevé, des valeurs glycémiques élevées au test HGPO pendant la grossesse, un diagnostic antérieur de diabète gestationnel et le recours à une insulinothérapie intensive pendant la grossesse. Un cinquième des femmes ne se sont toutefois pas présentées pour le test HGPO programmé en post-partum. Il faut noter que ces femmes avaient un profil de risque plus élevé que celles qui ont effectivement subi le test post-partum. Des stratégies supplémentaires doivent donc être mises en place pour améliorer le suivi. Published ahead of print.
10% des femmes enceintes ont une hypertension artérielle marquée par une pression >140/90mmHg, tandis qu’une pré-éclampsie est présente dans 3 à 5% des cas. Pathologie endothéliale maternelle survenant après la 20e semaine de grossesse, la pré-éclampsie a pour origine des anomalies placentaires. Son taux de morbidité et de mortalité fœtale et maternelle élevé en fait une affection capitale à déceler. Ce que permettent certaines analyses de laboratoire avant que la maladie ne se déclenche, affirme Flavie Derlet (Arlon) dans le cadre de la 17e Journée des Laboratoires Cliniques de l’UCL. Published ahead of print.
Le risque thromboembolique d’une grossesse n’est pas nul (1-1,5/1.000 grossesses). Il est 5-6 fois plus important qu’en dehors d’une grossesse, la moitié des incidents survenant au cours des 20 premières semaines, et 20 fois plus élevé en post-partum (80% dans les 3 premières semaines).
Une étude menée au Danemark n’a montré aucune augmentation du risque de foetopathie...
Le Spécialiste 234
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