Une bio-encre belge pour produire des organes à l'aide d'imprimantes 3D

BIO INX est une nouvelle spin-off de l'Université de Gand (UGent) et de l'Université libre de Bruxelles (VUB) grâce à la signature d'un accord de licence exclusif. Cette spin-off s'est engagée à développer des bio-encres pour produire des organes ou des "pièces de rechange" humaines à l'aide d'imprimantes 3D.

La mission de BIO INX est d'apporter une contribution significative au puzzle de la bio-impression 3D en développant des matériaux standardisés de haute performance. "Nous voulons y parvenir en développant des bio-encres qui permettront à terme d'imprimer des organes à partir de nos propres cellules", explique le Dr Jasper Van Hoorick, PDG de BIO INX. "De cette manière, nous voulons également offrir des alternatives performantes aux tests sur les animaux dans le cadre du développement de nouveaux médicaments.

"Chez BIO INX, nous nous concentrons sur le développement de matériaux pour différentes technologies d'impression, avec un accent particulier sur les technologies à haute résolution basées sur la lumière (i.c. laser)", ajoute M. Van Hoorick.

"À cet égard, l'expertise accumulée au sein de l'UGent et de la VUB a constitué le terreau ultime de cette spin-off. UGent a contribué à l'essaimage grâce à son expertise en matière de développement de matériaux. La VUB a contribué à l'essaimage grâce à son infrastructure et à ses connaissances en photonique, comme l'impression au laser.

Le Polymer Chemistry and Biomaterials Group (PBM) est un groupe de recherche de l'UGent qui a une longue tradition de développement de nouveaux biomatériaux à base de polymères, c'est-à-dire de matériaux spécialement conçus pour réparer ou remplacer les tissus endommagés du corps humain. B-PHOT Brussels Photonics est un groupe de recherche de la VUB qui travaille sur la photonique, ou recherche sur la lumière.

"Nous poursuivons au maximum la traduction clinique de nos biomatériaux grâce à nos collaborations interdisciplinaires avec des biologistes cellulaires et des chirurgiens. La commercialisation des bio-encres est l'étape intermédiaire parfaite pour y parvenir à l'avenir", déclare Sandra Van Vlierberghe, professeur à l'UGent et cofondatrice de BIO INX.

"L'université est avant tout le lieu où la fertilisation croisée entre différentes disciplines débouche sur des idées et des innovations disruptives, essentielles pour stimuler la croissance économique", déclare Hugo Thienpont, vice-recteur de la VUB chargé de l'innovation et de la valorisation. "Dans les spin-offs, la technologie est un facteur essentiel, mais l'équipe est encore plus importante."  L'équipe de BIO INX (photo) : Agnes Dobos, Jasper Van Hoorick, Coralie Gréant, Aysu Arslan et Simin Salehi.

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