Nouvelle campagne pour encourager la prescription de médicaments biosimilaires

L'Agence fédérale des médicaments et des produits de santé (AFMPS) et l'Institut national d'assurance maladie-invalidité (Inami) lancent mardi une campagne pour inciter à la prescription de médicaments biolosimilaires, annoncent les deux instances dans un communiqué. Cette campagne sera diffusée en radio, sur des affiches ou encore sur les réseaux sociaux.

Il s'agit d'informer les patients et les médecins sur les possibilités offertes par les médicaments biologiques pour traiter certaines maladies graves et chroniques, telles que le diabète, les maladies auto-immunes et les cancers. 

Les biosimilaires, fabriqués «de manière à être hautement similaires à un médicament biologique déjà approuvé», sont donc tout autant de qualité, sûrs et efficaces que le médicament biologique de référence. 

Lorsqu'un médicament biosimilaire est mis sur le marché, cela entraîne une baisse de prix et de la base du remboursement de ce biosimilaire et du médicament de référence, ce qui représente des économies pour le système des soins de santé, pouvant atteindre 30%. Et qui permet donc aussi de rembourser davantage de médicaments innovants

Les médecins doivent donc aussi être sensibilisés car ils jouent «un rôle déterminant en tant que prescripteurs». «Il est important que les médecins prescrivent plus souvent un médicament biosimilaire . Ainsi, nous maîtrisons les dépenses et pouvons investir dans de nouvelles solutions innovantes pour le patient», souligne la ministre fédérale de la Santé publique, Maggie De Block. 

Outre cette campagne, un monitoring des prescriptions des biosimilaires est aussi prévu, ou encore un incitant prévu par l'Inami pour les médecins qui prescrivent des anti-inflammatoires biosimilaires en dehors de l'hôpital dans le cadre d'un projet pilote. À la fin de la semaine dernière, alors que le montant de l'incitant n’avait pas encore été approuvé, le quotidien flamand De Morgen parlait de primes comprises entre 500 et 1 500 euros. 

Pour rappel, Maggie De Block avait conclu une convention avec toutes les parties concernées, dont les associations d'hôpitaux, de spécialistes, de pharmaciens hospitaliers et l’industrie pharmaceutique.  Cette convention signée le 7 janvier 2016 trouvait sa place dans le cadre du Pacte d’Avenir pour le patient avec l’industrie pharmaceutique.

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