ISPPC :  à nouveau le chaos à Charleroi

Alors que les dernières décisions viennent de tomber à Liège, on croyait les hôpitaux wallons en ordre de bataille ! L’ISPPC vient d’en décider autrement.

Alors que le monde politique wallon se réjouissait des avancées dans le secteur hospitalier et de la concrétisation des derniers accords, tout vient de s’écrouler à Charleroi. En effet,.le conseil d’administration de l’intercommunale de santé Publique du Pays de Charleroi (ISPPC) vient de rompre les discussions avec le Grand Hôpital de Charleroi (GHdC) et la Clinique Notre-Dame de Grâce (CNDG). Même si ce n’est qu’une demi-surprise puisque ce mariage n’est pas un mariage de passion…mais plutôt de raison forcée entre le public et le privé, le monde politique carolo avait quand même appelé cette année à cette union. 

L’hôpital public carolo va devoir à présent faire face à ses responsabilités, s’il ne décide pas de revenir à la dernière minute à la table des négociations avec de meilleures intentions. Il sera contraint d’entamer une réflexion qui l’affaiblira comme par exemple en ne s’associant qu’aux seuls hôpitaux Marie Curie et Vésale….voire avec le Centre de Santé des Fagnes à Chimay.

Toutefois, dans ce petit jeu d’intérêt particulier, ce sont bien les médecins et les patients carolos qui vont être les premières victimes. Ils lancent aussi un mauvais signal en direction de la constitution des réseaux bruxellois….alors que Liège apparaît dans cette situation comme le bon élève de la classe. 

Les tensions entre le public et le privé qui ont provoqué ce clash concernent notamment le nombre de lits agréés et le nombre d’agréments et la garantie de l’emploi. Et maintenant ? Les différents acteurs doivent trouver une solution intelligente et qui, pensera à l’intérêt des patients et des médecins pour le 31 décembre prochain.

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Derniers commentaires

  • Jacques DE TOEUF

    06 décembre 2019

    Je ne comprends pas que soit encore invoqué le concept de lits agréés comme base de comparaison de l'activité hospitalière. Garder des lits agréés non justifiés, c'est garder des lits vides de malades pour lesquels du personnel est obligatoirement affecté (normes d'agrément). C'est donc disposer d'un personnel en surnombre par rapport aux normes, qui est - tout au moins j'espère- affecté à d'autres tâches (illégal), c'est créer un déficit structurel qui aggrave le résultat courant de l'exercice, c'est donc alourdir, pour les hôpitaux publics ,via le transfert du déficit .à la commune ou l'intercommunale responsable ultime , leur contribution à l'équilibre de leur hôpital, c'est au final faire couvrir par le contribuable l'impéritie de la gestion. Et c'est plus que toléré par les responsables (?) politiques! Combien de temps encore cette pyramide de Ponzo va-t-elle continuer à résister à toutes les réformes?