Avec la nouvelle 500 électrique, le groupe Fiat démontre qu’il n’a rien perdu de sa superbe quand il faut innover. Un régal, surtout en version cheveux au vent.

Casser les codes et se tourner vers l’avenir en capitalisant l’histoire dans tout ce qu’elle a de plus emblématique: voilà résumée la démarche de Fiat qui, pour sa première expérience électrique, a choisi de s’axer sur le modèle le plus vendu de son portefeuille: la 500. Sauf qu’il ne s’agit pas d’un énième face-lift. Ici, les ingénieurs sont partis d’une feuille blanche dont, notamment, une nouvelle architecture spécialement conçue pour une motorisation électrique. Elle n’en a pas l’air, mais la nouvelle 500 est plus encombrante que l’ancienne, maintenue encore quelques mois au catalogue en version thermique et hybride. Plus haute, plus large, elle s’avère aussi plus longue de 6cm (à 3,63m). Côté look, la 500 reste identifiable au premier coup d’œil, mais Fiat a soigné les détails, dont la partie avant avec le grand logo 500 et les optiques coupées par le capot. Du plus bel effet.

Stylée
La nouvelle 500e revendique sa modernité, particulièrement palpable au sein de l’habitacle où l’on fait face à une planche de bord aux lignes épurées et garnies de tous les derniers équipements de connectivité. L’interface accueille les protocoles Apple Car Play et Android Auto facilitant l’intégration de l’environnement de votre smartphone à bord. Baptisé U-Connect 5, le système ne se veut pas le plus rapide que l’on connaisse, mais il présente des graphismes soignés et de nombreuses fonctionnalités, comme un accès wifi et un assistant personnel activable d’un «Hey Fiat»! Le principe du toit repliable électriquement reste le même que précédemment. La bonne nouvelle, le volume du coffre de la cabriolet apparaît similaire à celui de la 3 portes: de 185 à 550 litres selon qu’on rabat la banquette ou non.

Belle autonomie
Fiat propose la 500e en deux niveaux de puissance et deux packs de batterie: 95 ou 118ch pour respectivement 23,8kW/h et 42kW/h. Le premier pack se destine à un usage citadin avec une autonomie théorique (WLTP) de 180km. Plus polyvalente, la 42kWh annonce, elle, 320km d’autonomie en cycle mixte (mais jusqu’à 460km en cycle urbain où les moments de régénération sont plus fréquents) et des performances attrayantes, comme le 0-100km/h couvert en moins de 10s. La vitesse maxi se voit limitée à 150km/h pour d’évidentes raisons d’économies d’énergie.

À l’usage, la 500e cabrio distille un plaisir de tous les instants: stylée, elle se révèle naturellement silencieuse et particulièrement vive. Les performances de la 42kWh suffisent amplement compte tenu du caractère immédiat de la réponse de la «machine» électrique, le couple maxi étant disponible dès 0tr/min. Autre bonne nouvelle, cette 500 2021 aligne des performances routières autrement plus convaincantes que celle qui l’a précédée. Implantée dans le plancher, la batterie participe avec sa masse à l’abaissement du centre de gravité et donc à l’efficacité, tandis que l’amortissement parfaitement calibré assure un excellent confort au quotidien.

En outre, le modèle gagne aussi un freinage d’urgence automatique avec détections des piétons et des cyclistes, une aide au maintien dans la voie et même, sur les versions haut de gamme, un système de conduite semi-autonome de niveau 2. Il n’y a pas à tergiverser: Fiat tape dans le mille et entre de plain-pied dans l’automobile de demain, même si le ticket d’entrée de ce modèle éco-friendly reste élevé (€31.900).