La Brussels Art Fair (Brafa) donnera un goût d'Art Nouveau au Heysel pour sa 68e édition

Entre courbes et déliés, la 68e édition de la Brussels Art Fair (Brafa) donnera un goût d'Art Nouveau au Heysel, où la foire artistique pose ses valises dès ce dimanche et pour une semaine. Au total, 130 exposants venus de 15 pays proposeront antiquités et oeuvres modernes ou contemporaines, en passant par les beaux-arts et le design.

Outre les maisons belges (environ 40% des galeries), les exposants viennent d'Europe, des Émirats arabes unis, du Japon et des États-Unis. Ils couvrent une vingtaine de domaines aussi variés que l'archéologie classique, l'art du Moyen Âge, les pièces de monnaie, le mobilier, les textiles, l'art tribal ou précolombien, la céramique, le verre, la photographi e ou encore les autographes. Au total, plus de 10.000 objets seront présentés sur une surface de 21.000 m2.

Avec une année 2023 placée sous le sceau de l'Art Nouveau à Bruxelles, la Brafa, qui se targue d'être "l'une des plus anciennes foires d'art et d'antiquités dans le monde" depuis 1956, ne pouvait être en reste. Plusieurs galeries proposeront donc à Brussels Expo des objets qualifiés d'"exceptionnels", tandis que les visiteurs pourront redécouvrir au fil des allées et conférences cet art "total" - de nombreux architectes Art Nouveau créant eux-mêmes la totalité des équipements domestiques.

En famille, entre amis ou collègues, des visites guidées par des historiens de l'art proposeront par ailleurs de découvrir une sélection d'œuvres "majeures, représentatives de plusieurs époques et cultures".

En parallèle, la Brafa proposera chaque jour à 16h00 une conférence donnée par une personnalité du monde de l'art, spécialisée dans la conservation, la restauration, la collection ou le marché de l'art. Les plus modernes s'intéresseront notamment au potentiel des NFT, ces token non fongibles qui bousculent les codes. Deux débats se délieront aussi autour de l'Art Nouveau: l'un baptisé "Bruxelles 1893, naissance de l'Art Nouveau" sera présenté par le conservateur du Musée Horta, tandis que l'autre s'intéressera plus précisément à la collection de la Fondation Roi Baudouin.

Le stand de cette dernière proposera pour sa part des œuvres du patrimoine belge qui ont récemment rejoint les collections publiques. À commencer par les trois volumes de "Théâtre", recueil de Maurice Maeterlinck illustré par des dessins originaux de Léon Spilliaert. Le portrait de Francisco de Rojas, peint au 15e siècle par Hans Memling, a également quitté les mains d'un collectionneur privé, aux États-Unis, pour retrouver sa Belgique natale. Côté joaillerie, des bijoux Art Nouveau (une agrafe et six boutons de dame en argent) conçus par George Morren sont sortis de la succession de l'artiste pour ravir les yeux du public. Entre les paravents de Paul Hankar, un servic e en argent conçu par la maison Wolfers pour Victor Horta et des peintures modernes, il y en aura pour tous les goûts.

La Brafa espère retrouver une fréquentation de 68.000 curieux, amatrices et spécialistes, venus pour approfondir leurs connaissances ou découvrir de nouveaux artistes.

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