Recip-e : une nouvelle convention avec l’INAMI jusqu’en 2021

Une nouvelle convention entre l’INAMI et Recip-e insiste sur la qualité du service et la réactivité des acteurs pour maintenir un outil performant. l’ASBL aura plus de 2 millions d’euros de budget pour y arriver.

Pour les médecins, la révolution informatique est parfois synonyme de panne ou de retard administratif qui perturbe leur travail quotidien. Dans ce contexte, le nouveau projet de convention entre l’INAMI et l’asbl Recip-e pour la réalisation de la suite du trajet « Prescription électronique ambulatoire » (01/05/2019 – 30/04/2021) devrait les rassurer un peu, en théorie en tout cas.  

Indisponibilité

L'un des points les plus importants est sans conteste le suivant : “informer immédiatement l’INAMI en cas d'indisponibilité du service et utiliser tous les moyens appropriés pour remettre le service en fonction le plus rapidement possible en cas d'interruption.” La nouvelle convention prévoit l'écoute des utilisateurs: “Il faut recueillir les commentaires des utilisateurs finaux et prendre des mesures pour résoudre les problèmes et / ou améliorer et / ou optimiser le service.

Recip-e doit d'ailleurs transmettre “un rapport mensuel à l’INAMI qui sera présenté au comité d’accompagnement notamment à propos des pannes et incidents du système Recip-e survenus au cours de la période, ainsi que l’explication de leur cause et leur résolution.

Le texte insiste aussi sur le “soutien de seconde ligne aux fournisseurs de logiciels et aux services informatiques des hôpitaux et autres établissements dans lesquels sont produites des prescriptions pharmaceutiques ambulatoires.”  L'asbl devra aussi participer à la définition des conditions nécessaires à la définition “des Circle Of Trust  nécessaires pour les différents types d’institutions ayant besoin d’un accès centralisé à la prescription en suivant les objectifs du plan eSanté 2019-2021.”

Le patient

La convention prévoit aussi “une solution technique permettant au patient d'accéder à ses prescriptions électroniques non encore délivrées, qui peut être intégrée dans le Personal Health Viewer (selon le calendrier convenu au sein du cluster 5 du plan eSanté 2019-2021).” Cette solution devrait permettre également au patient “de supprimer une prescription électronique ou de l'attribuer à un pharmacien individuel.

Les développements

Dans les mois qui viennent, avec cette convention, il est prévu que Recip-e s'engage à modifier l’implémentation du service pour les décisions suivantes: “introduire une période de validité pour la délivrance d'une prescription pharmaceutique; introduire la preuve de l'utilisation des données SAM 2.0 au niveau du message kmehr ; introduire la posologie en relation avec le contenu de la SAM 2.0 ; aider à la dématérialisation de la prescription...”

2,5 millions d'euros

Afin d'effectuer au mieux toutes ces tâches, la première année de la convention (01/05/2019 – 30/04/2020) prévoit plus d'un million d'euros pour  l’exécution des tâches techniques, 415.000 euros pour la gestion journalière et 145.000 euros pour la migration de l’infrastructure. Pour la deuxième année, un budget d'un million est à nouveau  prévu pour ces différentes tâches. Il ne reste plus qu'à croiser les doigts...

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