Etudes de médecine - La Chambre approuve les quotas Inami pour les années 2027 et 2028

La Chambre a approuvé, dans la nuit de mercredi à jeudi, en séance plénière le projet de loi du ministre de la Santé Frank Vandenbroucke qui fixe les quotas de médecins et de dentistes respectivement pour les années 2028 et 2027. Pour les médecins, le quota est de 744 en Fédération Wallonie-Bruxelles et de 1.104 en Flandre. Pour les dentistes, il est de 106 en FWB et 181 au nord du pays.

Le texte est important, car il est une des pièces de l'accord auquel sont parvenus le 29 avril le gouvernement fédéral et celui de la Fédération sur le problème lancinant des numéros Inami. En échange d'une augmentation du quota pour le sud du pays dès 2028, la FWB s 'est engagée à instaurer à partir de la rentrée de 2023 un concours à l'entrée de cette filière, afin de mieux faire correspondre le nombre de diplômés au nombre de numéros Inami défini par le Fédéral.

En ce qui concerne les médecins, la commission de planification de l'offre médicale avait établi à 711 et 1.058 les quotas pour 2028. Le gouvernement a décidé d'augmenter ces chiffres dans l'attente d'une étude plus large sur l'impact de la crise du coronavirus sur les médecins généralistes, la façon dont les jeunes généralistes voient l'évolution de leur métier, l'impact que pourraient avoir de futures épidémies et une comparaison de la situation en Belgique avec d'autres pays.

Le projet de loi a été approuvé par la majorité. La N-VA, le Vlaams Belang et Les Engagés ont voté contre. Le PTB et Défi se sont abstenus.

Il s'agissait du dernier texte approuvé pour la session parlementaire 2021-2022. La prochaine séance plénière de la Chambre est programmée le jeudi 22 septembre.

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Derniers commentaires

  • Francois Planchon

    28 juillet 2022

    POURQUOI ne pas avoir publié l'étude précise qui a déterminé ces limites ?
    Cette étude a-t-elle fait l'objet d'un débat préalable, incluant les unions professionnelles de médecins et de dentistes ?
    Et je je n'ose pas imaginer qu'une telle décision aurait été prise sans une étude des besoins basée sur des statistiques des manques et des départ à la pension...
    Pourquoi les unions professionnelles et groupements de médecins et de dentistes n'ont-ils pas pris les devants et mené une telle étude, pour pouvoir, le cas échant, contester de manière crédible et incontournable ces "quotas" ?
    Pourquoi ne pas avoir, au minimum, exigé que cette étude préalable soit rendue publique ?
    Sommes-nous masochistes ?