Christophe Barbut (FAMGB) prend les rênes du Collège de médecine générale

Le désormais bien connu Collège de médecine générale s’est doté mardi soir d’un nouveau président, le Dr Barbut, administrateur à la FAMGB, la Fédération bruxelloise des associations de MG.

Christophe Barbut succède au Dr Orban, président de la SSMG, qui avait endossé le tout premier mandat présidentiel de la jeune structure. Un mandat statutairement fixé à un an, mais qui avait été prolongé dans le contexte exceptionnel que l’on sait. Thomas Orban, qui n’a pas compté ses heures durant toute la crise du covid pour faire reconnaitre le rôle de la médecine générale et la faire inviter là où se discutait la riposte à l’épidémie, aspirait à passer le flambeau.

C’est donc le Dr Barbut, qui faisait partie de la demi-douzaine de MG composant la cellule spécifique corona du CMG, qui lui succède. L’actualité de la profession risque fort de continuer à être dominée par le covid. « Dès lors il paraissait indiqué, pour des raisons d’efficacité, que ce soit l’un des membres de cette cellule qui prenne le relais », indique sobrement l’intéressé. La vice-présidence du Collège revient au Dr Marie Hechtermans (GBO), tandis que le Pr Didier Giet (ULiège) est nommé trésorier.

De nationalité française, Christophe Barbut exerce en Belgique depuis plus de 20 ans. « Je suis au départ médecin et juriste de formation », précise-t-il. « J’ai pratiqué durant 20 ans la médecine d’urgence, puis la médecine générale depuis 7 à 8 ans. Ce qui fait finalement de moi un jeune MG bien que je sois né en 1961… », plaisante-t-il. « J’ai fait pas mal d’humanitaire, aussi. Je suis administrateur chez Médecins du Monde. » Au sein de la FAMGB, le Dr Barbut est administrateur et président de la commission Santé mentale.

Voit-il pour le Collège des dossiers dont il aimerait faire sa priorité - hormis l’omniprésent covid - , des impulsions qu’il voudrait donner ?  « Le Collège étant par nature une assemblée consensuelle, les matières et décisions sont et resteront collégiales. Cela étant, il m’importe de permettre aux MG de pouvoir faire leur cœur de métier : soigner les gens. Il faut les libérer des contraintes ubuesques qui s’accumulent. De réunion en réunion, on nous promet des simplifications et on ne voit jamais que des couches de complications supplémentaires. » Christophe Barbut aura aussi à cœur de veiller à ce que la médecine générale francophone soit bien invitée, « pas en sous-nombre, et pas juste comme faire-valoir », dans les organes d’avis et de décision.  

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