Les lasers au Thulium sont révolutionnaires pour les pathologies rénales et prostatiques. Cette semaine, les urologues du CHU Ambroise Paré ont eu l’occasion de tester cette nouvelle technologie en primeur !
Les interventions chirurgicales par laser font actuellement l'objet d'un regain d'intérêt en urologie et ce, en raison de récents développements dans le domaine des fibres. Cette technique se révèle désormais deux à trois fois plus rapide que la précédente. Sa précision augmente aussi l’efficacité des traitements réalisés.
L’hôpital universitaire montois est donc le premier hôpital wallon à tester ce nouveau dispositif prometteur. « Le laser au Thulium permet, par exemple, de réduire les calculs rénaux en une fine poussière ce qui permet une élimination rapide avec beaucoup moins de douleurs pour le patient. De plus, cette pratique ne génère pas de saignements et rend donc la vision du chirurgien meilleure. Nous pouvons ainsi accéder facilement à toutes les zones du rein pour intervenir efficacement sur les pathologies rencontrées », explique le Dr Michel Naudin, Chef du service d’urologie et instructeur en chirurgie robotique.
Le laser peut aussi être utilisé pour les énucléations de prostate dans le cadre d’adénomes ou d’hypertrophies bénignes. La majorité des hommes en est sujet en vieillissant. Cette maladie se caractérise par un jet d'urine faible ou intermittent. Dans certains cas, elle peut entraîner une infection, des calculs vésicaux et un trouble de la fonction rénale. « Pour parer à ce problème de santé publique, nous investissons depuis de nombreuses années dans le renforcement de nos équipes médicales et par l’acquisition de matériel à la pointe de la technologie », indique Stéphane Olivier, Directeur général du CHU Ambroise Paré.
Le service d’urologie du CHU Ambroise Paré se positionne comme un centre de référence en la matière. « Depuis plus de dix ans, les compétences de nos urologues offrent à nos patients une expertise et des soins de la plus haute qualité. Le développement de la chirurgie robotique, l’amélioration et la recherche constantes de nouveaux dispositifs de soins font la force de notre service », conclut Stéphane Olivier.
