Accord 2021 : un calendrier espéré et quelques têtes de chapitre…

Les négociations pour la conclusion d’un nouvel accord sont entrées dans la dernière ligne droite, lundi, en médico-mut, après une phase de réunions avec l’un ou l’autre des bancs. Un mot d’ordre de discrétion plane sur les tractations. Que sait-on à ce stade ?

Luc Herry (ABSyM) et Marcel Bauval (GBO), sans dévoiler la couronne, survolent ce qui est sur la table. Les représentants des médecins ont travaillé lundi soir sur la base d’un draft rédigé par Jo De Cock et son administration. Une chose semble claire, c’est que l’accord ne serait conclu que pour un an, 2021 allant être une année charnière, post-crise espérons-le, mais où il faudra éponger tous les effets covid.

Le brouillon dont question est encore modulable : les partenaires ont jusque mercredi soir pour envoyer à l’Inami leurs demandes de modifications, confirment les deux syndicats. « Une seconde version sera élaborée, tandis que Jo De Cock aura des contacts avec le cabinet Vandenbroucke pour vérifier la compatibilité entre texte et intentions ministérielles », indique Marcel Bauval. Etapes suivantes ? « Une finalisation, en théorie lundi prochain. Si des difficultés subsistent, une réunion complémentaire se tiendra le mercredi », précise Luc Herry.

Que prévoit le texte ? Pour le volet financier, l’attribution de l’index, avec les possibilités habituelles à trancher - attribution linéaire ou sélective - et cette année, une suggestion (non adoptée à ce jour, donc) de l’octroyer sous forme de prime en visant davantage d’équité entre médecins actifs. 

Pour le reste, les syndicalistes nous citent sobrement quelques têtes de chapitres qu’on retrouve (pour la plupart sans réelle surprise) dans la version de travail. Par exemple la réflexion télémédecine (dont la téléconsultation), des projets ‘soins efficaces’ tels qu’identifiés par le KCE associés à des transferts au sein du budget, la poursuite des travaux sur la nomenclature (ce qui touche au dossier ‘prestation intellectuelle pure’ versus ‘environnement de la prestation’, avec du personnel et de l’équipement à financer également), la simplification administrative, la suite de la réforme de l’accréditation, le statut social des médecins en formation, l’accessibilité et le tiers payant, ou encore le principe d’un plan triennal qui reste à préciser, mais guidé par le souci de durabilité des soins de santé et de refinancement du système médical. Et en médecine générale, on retrouve les sujets des postes de garde et des coopérations fonctionnelles supposées démarrer en juillet, ou encore du DMG, par exemple. 

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