Études de médecine - Souplesse pour les non-reçus qui veulent se rabattre sur les sciences vétérinaires

L'examen d'entrée au premier cycle en sciences médicales et dentaires a laissé sur le carreau de nombreux étudiants. Certains veulent se rabattre sur les sciences vétérinaires, mais ils n'ont pas prévu de passer cet été un test aux études de santé, nécessaire pour y accéder. PS et cdH ont donc déposé, au parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, une proposition de décret pour autoriser une dérogation cette année.

"Force est de constater que les étudiants désireux de s'inscrire aux études de sciences médicales et dentaires pour l'année académique 2017-2018 ont été mis à rude &eac ute;preuve", notent les députés signataires.

Sur les quelque 3.500 candidats à l'examen controversé du 8 septembre dernier, seuls 696 ont été reçus. Autre nouveauté de la rentrée, en sciences vétérinaires celle-là, les candidats devaient présenter un test d'orientation du secteur de la santé (TOSS), dont les épreuves ont été organisées le 5 juillet et le 6 septembre derniers. Mais nombreux sont ceux qui se sont concentrés sur l'examen d'entrée, sans penser à la bouée de sauvetage du TOSS.

"La volonté est de faire preuve de souplesse à l'égard de ces jeunes qui n'ont pas ménagé leurs efforts, en leur permettant de s'inscrire aux études de sciences vétérinaires sans avoir passé le TOSS", écrivent les députées Joëlle Kapompolé (PS) et Isabelle Moinnet (cdH). Elles proposent donc une dérogation au TOSS pour la seule année académique 2017-2018.

Leur texte avance aussi une seconde mesure de souplesse: octroyer une marge d'appréciation aux autorités académiques pour les étudiants qui ont déjà échoué à deux reprises, mais qui n'ont pu présenter le concours qu'une seule fois à ce stade.

Le ministre de l'Enseignement supérieur Jean-Claude Marcourt s'est réjoui de cette initiative.

Le texte sera débattu le 3 octobre prochain en commission parlementaire. A la demande du MR, il a parallèlement été envoyé pour avis au Conseil d'État, afin d'en garantir la stabilité juridique.

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