Fusion des Chambres syndicales wallonnes: «Se concentrer sur l’essentiel» (Ph. Devos)

A l’heure des restrictions dans le financement syndical, Philippe Devos, président de l’ABSyM fédérale, voit d’un bon œil cette fusion, qui anticipe en outre la menace politique d’une régionalisation des soins de santé.

En marge du renforcement de la visibilité du syndicat dans les affaires régionales (lire ci-dessus), l’intégration des structures «va permettre une meilleure lisibilité de ce qu’est l’ABSyM au niveau des jeunes médecins, qui ne comprennent pas toujours cette notion de Chambre provinciale».

Le Dr Devos ne le cache pas: l’opération va aussi autoriser une rationalisation des coûts. Appréciable quand, «avec la réduction des subsides imposée unilatéralement par la ministre De Block, la poursuite d’une défense syndicale est en danger». Selon lui, la ministre Open VLD «voudrait nous museler qu’elle ne s’y prendrait pas autrement. On devra se concentrer sur l’essentiel pour survivre.»

Equidistance et visioconférence
La future ABSyM Wallonie a l’intention de se doter d’un siège social unique. «Nous sommes actuellement à la recherche d’un point de chute qui soit central, quelque part entre Namur et Huy idéalement», détaille Luc Herry. «Et nous veillerons à la dimension ‘accessibilité routière’ et ‘parking aisé’. Quoique, avec les nouvelles technologies - et des solutions comme la visioconférence -, la question de la distance revêt désormais moins d’acuité. L’important, c’est la qualité de l’équipe!»

D’après Philippe Devos, il y aura toujours des réunions dans chaque province. «Nous visons un ancrage provincial de proximité via nos représentants et nos symposiums.»

Dans un premier temps, la nouvelle entité devrait être conduite par deux co-présidents - possiblement les Drs Herry et Duprez (qui dirigeaient les Chambres séparées) s’ils se présentent à la nouvelle élection - avant d’évoluer par la suite vers une présidence unique. Du moins si ce scénario, toujours en discussion au moment d’écrire ces lignes, est validé par les AG.

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