Un médecin de Mons propose de redistribuer les médicaments non périmés aux précarisés

Le docteur David Bouillon, médecin à la Maison Médicale de Ghlin (Mons), propose de faire évoluer une loi de 2009 imposant la destruction des médicaments non périmés. L'initiative du praticien montois est de permettre la redistribution de ces médicaments aux personnes précarisées.

L'initiative est de constituer des "pharmacies solidaires" en récupérant les médicaments rapportés par les patients dans les pharmacies et en redistribuant ces médicaments, s'ils sont non périmés, aux personnes précarisées. Un arrêté royal datant du 21 janvier 2009 impose toutefois aux pharmacies de détruire les médicaments, périmés ou non, rapportés par les patients.

"L'objectif de notre démarche est d'interpeller le monde politique sur la situation, face à ce gaspillage qui pose de véritables problèmes sur le plan humain", a indiqué David Bouillon, qui a adressé un courrier à la ministre fédérale de la Santé, Maggie De Block en soulignant, notamment, qu'en 2015, 520 tonnes de médicaments récoltés ont été détruits dont une partie non négligeable n'était pas périmée. "Le but n'est pas de supprimer la loi mais de la faire évoluer avec son temps. La précarité a fortement évolué depuis 2009", selon le Dr Bouillon.

  • Le docteur David Bouillon, médecin à la Maison Médicale de Ghlin (Mons), propose de faire évoluer une loi de 2009 imposant la destruction des médicaments non périmés. L'initiative du praticien montois est de permettre la redistribution de ces médicaments aux personnes précarisées.

    L'initiative est de constituer des "pharmacies solidaires" en récupérant les médicaments rapportés par les patients dans les pharmacies et en redistribuant ces médicaments, s'ils sont non périmés, aux personnes précarisées. Un arrêté royal datant du 21 janvier 2009 impose toutefois aux pharmacies de détruire les médicaments, périmés ou non, rapportés par les patients.

    "L'objectif de notre démarche est d'interpeller le monde politique sur la situation, face à ce gaspillage qui pose de véritables problèmes sur le plan humain", a indiqué David Bouillon, qui a adressé un courrier à la ministre fédérale de la Santé, Maggie De Block en soulignant, notamment, qu'en 2015, 520 tonnes de médicaments récoltés ont été détruits dont une partie non négligeable n'était pas périmée. "Le but n'est pas de supprimer la loi mais de la faire évoluer avec son temps. La précarité a fortement évolué depuis 2009", selon le Dr Bouillon.

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