La proposition de n'injecter qu'une dose du vaccin de Pfizer/BioNTech plutôt que deux est une piste intéressante pour pouvoir immuniser plus rapidement davantage de personnes, mais elle doit être analysée au niveau européen, a réagi lundi le ministre flamand de la Santé, Wouter Beke (CD&V).
"Sur base d'analyses scientifiques, le programme de vaccination pourrait être revu, mais l'initiative pour cela en revient à l'Union européenne", a commenté le ministre flamand, présent lundi à Puers-Saint-Amand pour l'administration des tout premiers vaccins Pfizer/BioNTech dans une maison de repos flamande.
Normalement, deux injections à 21 jours d'intervalle sont nécessaires pour ce vaccin. Mais, selon certains scientifiques, une dose unique offrirait une protection suffisante sur le court terme, ce qui permettrait alors de vacciner rapidement deux fois plus de personnes en Belgique et combattre ainsi plus efficacement la propagation du coronavirus.
Lundi, le ministre fédéral de la Santé, Frank Vandenbroucke (sp.a), a fait savoir qu'il avait demandé à la taskforce en charge de la stratégie de vaccination, ainsi qu'à l'agence fédérale des médicaments et produits de santé (AFMPS), d'étudier une éventuelle adaptation du programme de vaccination tant sur le plan médical que juridique.
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