L'autorisation de vente d'équipements d'aide médicale en supermarché est une bonne chose, estime mardi la fédération du commerce et des services Comeos. La mesure n'a posé aucun problème en termes de santé publique dans les pays voisins où elle a été appliquée, souligne le CEO de la fédération Dominique Michel. C'est en outre une bonne affaire pour les consommateurs, ajoute-t-il.
La vente de médicaments reste en Belgique un droit exclusif des pharmaciens, mais un changement est en vue pour les dispositifs d'aide médicale.
L'interdiction de vendre entre autres des pansements stériles, des prothèses, des gouttes nasales et des autotests dans les magasins et autres supermarchés va à l'encontre de la libre circulation des biens selon les règles européennes.
La ministre de la Santé Maggie De Block a dès lors œuvré à un arrêté royal qui autorise ces ventes. Comeos s'en félicite, soulignant que les règles en vigueur en Belgique étaient trop complexes.
La mesure est «une bonne chose pour les consommateurs», selon M. Michel. «En France, les prix sont 20 à 30% moins élevés en supermarché qu'en pharmacie.»
Derniers commentaires
Anne-Françoise MARESCHAL
23 juillet 2018vraiment n'importe quoi... Le consommateur achètera deux articles non indispensable et l'addition sera plus élevée. De la poudre aux yeux purement marketing avec la santé des patients..;;