Coronavirus - 430 nouvelles contaminations en moyenne par jour (-14%)

Entre le 21 et le 27 août, il y a eu en moyenne 430 contaminations au nouveau coronavirus par jour, soit une baisse de 14% par rapport à la semaine précédente, selon les chiffres de l'institut de Santé publique Sciensano présentés lundi en conférence de presse par le SPF Santé publique et le Centre de crise. La moyenne des décès quotidiens, elle, est redescendue à quatre (-53%) pour la même période. La Belgique compte désormais 85.042 cas de covid-19 recensés, dont 9.894 cas fatals.

Pour la semaine qui vient de s'achever (du 24 au 30 août), Sciensano fait également part d'une moyenne de 14,7 hospitalisations par jour, ce qui représente une baisse de 39% par ra pport à la semaine précédente.

Dimanche, 233 personnes étaient toujours hospitalisées (-25% par rapport au dimanche précédent), dont 71 en soins intensifs (-18%).

L'incidence - soit le nombre total de nouveaux cas recensés par tranche de 100.000 habitants - s'élève, quant à elle à 56,7 pour la période du 14 au 27 août.

L'évolution du nombre de cas reste variable sur l'ensemble du pays. Si la majorité des provinces présentent une tendance à la baisse, le Brabant wallon (+41%) et le Brabant flamand (+8%) ont noté une hausse au cours des deux dernières semaines. Les baisses les plus fortes se situent, elles, dans les provinces de Luxembourg (-38%) et de Namur (-33%). À Bruxelles et Anvers, où le virus avait commencé à reprendre du terrain ces dernières semaines, les nouveaux cas sont respectivement en baisse de 12% et 24%.

Le taux de reproduction (Rt) est estimé à 0,7 pour la semaine écoulée.

Fraîchement revenu de vacances, le porte-parole interfédéral covid-19 Yves Van Laethem a profité de cette conférence de presse pour rappeler l'importance de la quarantaine après un retour de zone à risque. Le virus, "s'il vous infecte [...] mettra en moyenne cinq à six jours pour faire se développer une infection, mais on sait que ça [peut aller] jusqu'à quatorze jours de période d'incubation. C'est pour couvrir cette dernière qu'il faut effectuer ce retrait de la vie sociale", a une nouvelle fois expliqué le virologue.

En effet, le fait d'être négatif à un frottis nasal effectué précocement, par exemple directement au retour d'une zone rouge, ne signifie pas forcément une absence de contamination. "Il peut y avoir encore trop peu de virus pour [que la maladie soit détectée]. Donc ce premier frottis peut vous réconforter, mais certainement pas signifier l'arrêt de cette quarantaine, parce que l'infection peut encore se révéler par la suite", a insisté M. Van Laethem.

Le porte-parole s'est ensuite attelé à une analyse, a posteriori, de l'augmentation des cas constatée dans le pays entre la fin juillet et le mois d'août. "Notre vie a changé, c'est le moins qu'on puisse dire [...] Ceci demande donc beaucoup d'adaptabilité et des modifications parfois fréquentes de nos comportements. Cependant, ça n'a pas été inutile", s'est-il réjoui, évoquant une augmentation jusqu'à 700 contaminations par jour au 9 août dans la province d'Anvers "si aucune précaution supplémentaire n'avait été prise [et qu'on] avait laissé les courbes s'envoler comme elles avaient commencé à le faire", alors que les e fforts entrepris ont permis de "rester à moins de 300 cas par jour, ce qui était le pic".

Pour la région bruxelloise, il "y aurait eu plus de 300 cas par jour à partir du 23 août, alors qu'actuellement on se trouve aux environs de 110 cas par jour", selon Yves Van Laethem, pour qui cette baisse moins marquée indique qu'il y a encore "un effort à faire pour obtenir une courbe qui descend plus rapidement" à la capitale.

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