Des militaires en renfort à l'hôpital de Malmedy et à "La Lainière" à Verviers

Le centre hospitalier Reine Astrid à Malmedy (CHRAM) peut compter depuis mardi sur le renfort de douze militaires par jour pour l'aider à gérer l'afflux de nouveaux patients atteints par le coronavirus.

Deux équipes de six militaires (plus une équipe de réserve en cas de contamination) issues du 12e et du 13e de Ligne caserné à Spa sont en effet venues prêter main forte au personnel du CHRAM. Ils assurent une permanence de sept jours sur sept, de 7h à 22h au sein de la structure et effectuent des tâches diverses.

"Certains assurent la garde devant l'hôpital et veillent à ce que les règles et le protocole d'accès soient appliqués, comme le port du masque, par exemple", explique Stephan Dubois, directeur général de l'hôpital. Leurs tâches peuvent aussi être d'ordre logistique. Ceux présents au service des urgences interviennent ainsi dans le cadre de missions de brancardage: ils vident les paniers de linge ou aident le personnel. "Ils semblent contents d'être là et ils sont disponibles quand on a besoin d'eux", raconte le directeur.

Le CHRAM avait demandé du personnel médical pour soulager ses soignants mais c'est finalement au Bois de l'Abbaye, à Seraing, qu'il a été déployé.

L'hôpital malmédien compte actuellement 46 cas Covid dont 7 aux soins intensifs, "ce qui représente 50% des lits de nos patients", précise le directeur qui estime que sa structure peut encore accueillir 6 ou 7 personnes supplémentaires. Là aussi, le personnel infirmier commence à faire défaut.

Il ne s'agit pas de la seule action de la Défense en région verviétoise. Un renfort de 8 personnes de l'unité médicale 3EMI est également intervenu à la maison de repos "La Lainière" à Verviers, l'un des homes les plus touchés de la région, tant au niveau du personnel que des résidents.

"D'autres demandes d'appuis sont actuellement en cours d'analyse. Il est important de savoir que la Défense met, depuis le début de cette crise, toutes ses ressources médicales à disposition du SPF Santé et que c'est le SPF et non la Défense qui décide des priorités de mises en place des appuis", précise le lieutenant-colonel Guy Beckers, commandant militaire de la province de Liège.

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