Tant en Flandre qu'en Wallonie, des voix s'élèvent pour mettre en garde la population contre un deuxième confinement si de nouvelles mesures ne sont pas prises ou si les mesures déjà en vigueur ne sont pas respectées.
Un couvre-feu est évoqué en Wallonie. Vendredi, les gouverneurs de province ont annoncé une série de mesures, dont la fermeture des buvettes et cafétarias des clubs sportifs, mais pas celle-là. Toutefois, selon les journaux de SudPresse, un arrêté instaurant le couvre-feu entre 1h et 6h a été soumis vendredi au SPF Intérieur.
Les chiffres de nouvelles contamination explosent en Belgique. Bruxelles et la Wallonie sont les Régions les plus touchées. "Si on continue avec des chiffres comme ça, ce sera le confinement généralisé. A un moment donné, il n'y aura pas d'autre solution. Il faut prendre des mesures immédiatement, qui soient les plus pondérées possible, qui évitent de mettre le pays par terre et que d'autres malades arrivent dans les hôpitaux. Il faut changer le comportement", a souligné le gouverneur du Brabant wallon, Gilles Mahieu, sur le plateau de "C'est pas tous les jours dimanche" (RTL-TVi).
En Flandre, la dirigeante du réseau de soins Zorgnet-Icuro, Margot Cloet, a tiré la sonnette d'alarme. "Si aucune mesure supplémentaire n'est prise contre le coronavirus, je crains que le (réseau de) soins ne va pas tenir", a-t-elle averti au cours de l'émission "De Zevende Dag" (VRT).
A ses yeux, la Belgique n'est plus très loin d'un nouveau confinement. Le secteur des soins de santé commence à ressentir les effets de l'augmentation du nombre de contaminations, notamment le personnel des centres de soins résidentiels (maisons de repos, centre d'accueil des personnes handicapées, etc.) qui commence à avoir du mal à s'organiser.
L'ex-présidente du Groupe d'Experts en charge de l'Exit Strategy (GEES), Erika Vlieghe, juge également que "la situation est grave".
Des mesures plus fortes seront nécessaires pour endiguer la progression du virus, selon elle. Pour le moment, la Belgique ne dispose toujours pas d'un baromètre couleur suivant le niveau de contamination. Mais, à entendre l'infectiologue anversoise, le royaume serait aujourd'hui en orange, en route vers le rouge.
Le ministre de la Santé, Frank Vandenbroucke, n'a pas voulu parler d'un nouveau confinement. "Je peux simplement annoncer que l'automne sera difficile", a-t-il dit, en appelant chacun à s'en tenir aux règles. "Au plus nous serons stricts envers nous-mêmes, au moins nous devrons prendre des mesures dramatiques la prochaine fois", a-t-il expliqué sur le plateau de VTM.
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Le débat se poursuit sur @MediSphereHebdo @JdS_SK
Et pendant ce temps là on fait des soirées avec 50 personnes dans un 50m² ...
— Lamelyn Quentin (@QuentinLamelyn) October 11, 2020
Clair
— Nathalie Schirvel (@NatSchirvel) October 11, 2020
J'en peux plus de lire "mais on a imposé le masque et on voit que ça marche pas donc le masque marche pas"
J'en veux à tous ces malins qui réfutaient le consensus sans mesurer l'impact de leurs propos, dans l'unique but d'avoir une posture antisystème.
La plupart des gens respectent les mesures du mieux qu'ils peuvent. Mais il manque cette pédagogie qui permet que chacun s'appuie sur son intelligence des situations, qui emporte l'adhésion car les mesures ne sont pas vécues comme des contraintes sous le menace de "pire"
— Valérie Kokoszka (@vkokoszka) October 11, 2020
Ne penses-tu pas que l'espace public est contaminé par l'individualisme d'une poignée ? Ceux qui ont perdu le sens des mots, en dénonçant une privation de liberté quand on demande juste de ne pas trop se rassembler qqs mois.
— Nathalie Schirvel (@NatSchirvel) October 11, 2020
Quelle futilité de nos existences cela montre-t-il ?
Ça fait un mois qu’on sent que ça chauffe en première ligne. Il eu fallu des réactions plus rapides et plus efficaces. Logique d’en arriver là, espérons qd même que non mais la situation devient chaotique.
— Dr Thomas Orban - L’Union fait la Force (@OrbanDoc) October 11, 2020