Combien a dépensé votre spécialité l’an dernier ? (INAMI)

Les rapports d’audit de l’Inami que Le Spécialiste a pu consulter livrent un tableau très intéressant de l’évolution des dépenses d’un certain nombre de spécialités au cours de l’année dernière.

Les dépenses en prestations spéciales ont ainsi augmenté de 2,0% (+27,703 millions d’euros) pour atteindre 1,39 milliard d’euros en 2017. Ces données permettent à l’Inami de formuler des estimations revues à intervalles réguliers ; la dernière estimation technique révisée pour 2018 (qui date de ce mois de mai) s’élève par exemple à 1,46 milliard, soit 14,32 millions d’euros de moins que l’objectif budgétaire 2018. Le dépassement budgétaire s’élève à 13,63 millions, montants réservés inclus.

Quelques chiffres marquants :

  • Les dépenses relatives aux prestations percutanées interventionnelles ont augmenté de 3,8% (+2,95 millions) tandis que le nombre d’actes a progressé de 5,6%. Ceci a débouché sur une économie imposée de 2,89 millions pour les interventions coronaires percutanées et mesures de la réserve coronaire.
  • Les dépenses en radiothérapie et radiumthérapie ont diminué de 0,1% (-147 millions) en 2017 ; dans le même temps, le nombre de cas augmentait de 5,0%. La radiothérapie s’est vu imposer une économie de 5 millions d’euros, qui a pu être presque entièrement réalisée (min. 4,32 millions).
 

Évolution 17/16

Différence 17/16

Médecine nucléaire

4,3%

4,631 millions

Anatomopathologie

2,6%

4,092 millions

Médecine interne

19,7%

3,446 millions

Neuropsychiatrie

4,5%

3,099 millions

Prestations percutanées

3,8%

2,957 millions

Examens génétiques

5,4%

2,684 millions

Stomatologie

3,1%

1,973 millions

Sous-total

4,2%

22,882 millions

Autres rubriques

0,6%

4,821 millions

Total prestations spéciales

2,0%

27,703 millions

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  • Les dépenses en médecine nucléaire ont augmenté de 4,1% (4,631 millions) pour atteindre 111,312 millions d’euros.
  • Les dépenses en gastroentérologie s’élèvent à environ 129 millions d’euros, comme en 2016.
  • Les dépenses en cardiologie ont diminué de 0,9% (536 millions) pour atteindre 61,987 millions d’euros. Le nombre de prestations a progressé de 0,6 %.

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Derniers commentaires

  • Philippe WARZEE

    17 aout 2018

    Reponses ne correspondant pas a la question annoncée . Tout au plus un ratio 2016/17 . Pas d'info > mauvaise ou incomplete info . Intox ? PW

  • Pierre LEMAIRE

    04 aout 2018

    Je présume que le budget de la gériatrie est repris dans celui de la médecine interne.
    Il serait temps que l'on valide définitivement une séparation de corps et de biens entre les deux spécialités pour un peu plus de visibilité !

  • Gérard THIBERT

    02 aout 2018

    Excusez=moi, je voulais dire, évidemment, "neuropsychiatrie".
    G. Thibert

  • Gérard THIBERT

    02 aout 2018

    Neuropsychiatres et neurologues son désormais très peu nombreux, par contre c'est l'inverse pour les psychiatres. Qu'entendez=vous par " psychiatrie" ?
    Merci d'avance.

    G. Thibert, psychiatre.