L'aide psychologique à distance sera remboursée

Les consultations vidéo avec un psychologue ou un orthopédagogue clinicien seront remboursées, a annoncé vendredi la ministre de la Santé, Maggie De Block.

L'Institut National de l'Assurance Maladie-Invalidité (INAMI) et le SPF Santé publique ont adapté la convention de remboursement: la présence physique ne sera plus obligatoire. Outre les médecins généralistes, les médecins de prévention et les médecins d'entreprise pourront également orienter les personnes qui souffrent d'anxiété et de panique vers un psychologue ou orthopédagogue clinicien.

"Le remboursement de l'aide psychologique à distance a un double objectif. Nous voulons aider les personnes qui souffrent d'anxiété et de panique suite à la crise du coronavirus. Mais nous voulons aussi que les personnes qui ont déjà consulté un psychologue puissent poursuivre leur traitement, sans avoir à se déplacer physiquement", a expliqué la ministre dans un communiqué.

Le projet pilote de remboursement des soins psychologiques de première ligne s'adresse aux 18-65 ans. La ministre veut l'étendre à tous les âges. La question est à l'étude au gouvernement.

Les autres conditions restent les mêmes. Les patients ont droit à huit séances par an. Ils débourseront de leur poche 11,2 euros par séance ou 4 euros s'ils ont droit à une intervention majorée.

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Derniers commentaires

  • Bertrand Camus

    28 mars 2020

    La nomenclature en question est "pour tout médecin, généraliste ou spécialiste".

  • Sophie MAES

    28 mars 2020

    À quand le remboursement des consultations psychiatriques et pédopsychiatriques réalisées également à distance? Pour le moment, l'Inami refuse obstinément toute nomenclature autre que celle dédiée aux médecins généralistes à 20 eur. Alors qu'il est fait obligation à toute entreprise d'organiser le télétravail quand c'est possible, l'Inami prend les médecins psychiatres et leurs patients en otage par ce refus de remboursement, les obligeant encore toujours à une présence physique en cabinet. L'association des pédopsychiatres francophones à interpellé la ministre fédérale de la santé depuis plus d'une semaine déjà, sans réponse à ce jour.