La moitié des Belges ayant un taux de cholestérol élevé n'adaptent pas leur mode de vie

Un taux de cholestérol élevé dans le sang représente un facteur important de risque de développer une maladie cardiovasculaire. Pourtant, la moitié des Belges concernés n'adapte pas son mode de vie. C'est ce qui ressort d'une enquête en ligne d'iVox, commandée par la société pharmaceutique Novartis, menée auprès de 1.000 Belges.

Les maladies cardiovasculaires constituent, avec le cancer, la cause la plus fréquente de décès dans notre pays. Pourtant, la moitié des Belges sous-estiment les risques et, par conséquent, ne prennent pas toujours les mesures nécessaires pour les faire baisser.

Parmi les facteurs de risque de maladies cardiovasculaires figure en bonne place l'hypercholestérolémie. Or, lorsqu'ils ont été interrogés sur tous les facteurs de risque de maladies cardiovasculaires, seuls 35% des répondants ont placé l'hypercholestérolémie parmi les trois principaux alors que le surpoids, le tabagisme et l'hypertension artérielle sont reconnus par les répondants comme des facteurs de risque de développer une maladie cardiovasculaire.

Le professeur Mathias Vrolix, cardiologue à l'hôpital Oost-Limburg à Genk, n'est pas surpris par les chiffres. "C'est ce que nous constatons tous les jours dans notre pratique. Beaucoup de gens ne connaissent pas leur taux de cholestérol, alors qu'ils savent s'ils ont une pression artérielle élevée ou basse. En fait, tout le monde devrait faire tester son cholestérol au moins une fois dans sa vie."

Autre enseignement: lorsque les Belges sont conscients de leur taux de cholestérol élevé, seulement la moitié modifient leur mode de vie pour faire baisser le taux. Quarante-six pour cent disent qu'ils ne sont pas très préoccupés par leur taux de cholestérol élevé.

"Les Belges aiment se faire plaisir, il est difficile de vivre plus frugalement. Néanmoins, il est important d'éviter le 'mauvais cholestérol', le cholestérol LDL. Les prestataires de soins de santé pourraient aussi guider davantage leurs patients vers une vie avec moins de cholestérol", a indiqué le Pr Vrolix.

Une taxe sur le sucre pourrait aider, selon le cardiologue. "On voit que le nombre de fumeurs a diminué au fil des ans, en partie à cause de la pression sociale et d'un coût plus élevé. Une taxe sur le sucre serait également un pas dans la bonne direction", a-t-il conclu.

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