Le Dr. Giovanni Briganti quitte le CIMACS

Après 8 ans, le Dr Giovanni Briganti abandonne le combat des jeunes médecins pour s’investir dans le volet scientifique et poursuivre son parcours par un postdoctorat dans une grosse université américaine. Il s'investira également dans les  projets du groupe de travail AI4Health qu'il co-dirige chez AI4Belgium.

Il était la figure emblématique du combat des étudiants en médecine (au CIUM) et des candidats spécialistes en formation (CIMACS) depuis de nombreuses années. En plus des heures d’apprentissage dans les hôpitaux, il arpentait les cabinets ministériels pour sensibiliser les autorités à la réalité de terrain des médecins assistants sans compter. Ce combat aujourd’hui, il ne le mènera plus. En effet, à 26 ans, avec des journées qui ne font toujours que 24 h, il doit faire des choix : « Le volet scientifique va me prendre de plus en plus de temps dans les prochains mois.  Je vais m’investir davantage dans ma recherche sur l’intelligence artificielle. Je termine mon parcours de thèse de doctorat. En janvier, je débuterai un parcours postdoctoral dans une importante université américaine pendant deux ans, et coordonner cela avec ma vie de jeune médecin encore à temps plein en clinique. »

Tout mener de front

Cet heureux virage rend en effet son combat pour les médecins assistants difficile à tenir avec la même implication journalière : « Je ne pouvais plus être aussi disponible à la cause des jeunes médecins. Je le regrette évidemment mais je ne peux pas tout mener de front surtout que je poursuis mon travail aussi sur le développement et la connaissance de l’intelligence artificielle en médecine. Mon intérêt pour la promotion des projets du groupe de travail AI4Health chez AI4Belgium, je veux le mener à bien aussi et cela me demande aussi plus de temps. » 

La nouvelle génération

Que va-t-il à présent se passer au CIMACS ? « Je soutiens toujours la cause et je laisse la nouvelle génération des membres actifs reprendre la lutte. J’ai déjà beaucoup contribué à ce combat pendant 8 ans. Il est temps que les gens voient de nouveaux visages et d’autres manières de faire. Peut-être qu’il faut à présent une autre manière d’agir que la mienne... »

Il a confiance dans la poursuite du mouvement si tous les acteurs agissent ensemble : « Le CIMACS doit, pour se reconstruire, procéder à de nouvelles élections. Aujourd’hui il y a 2000 jeunes médecins, dont la quasi-totalité des MACS francophones qui ont rejoint notre mouvement sur les réseaux sociaux. Il faut garder l’union des trois universités parmi les membres élus dans les trois facultés. C’est ce qui fait que le CIMACS est l’homologue francophone du VASO. Ce sont des représentants légitimes et cela doit le rester pour que le CIMACS ait un futur » 

Bonne route....

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