Le syndicat français MG France a interrogé ses membres fin novembre : où est-il le plus probable que leur patient covid+ ait été infecté ? Une façon de montrer que la profession peut produire des données pertinentes pour orienter les stratégies. C’est la sphère familiale qui est pointée du doigt, dans 36% des cas.
Depuis mars dernier, au fil de l’enquête « covid en ville », MG France interroge périodiquement les généralistes de l’Hexagone (sur l’impact de l’épidémie sur leur activité, le nombre de cas suspects/avérés vus, le volume de tests, etc.) C’est, dit-il, une façon de montrer que la profession peut produire des données pertinentes pour orienter les stratégies. Entre le 24 novembre et le 1er décembre, il a donné un 6ème coup de sonde, axé cette fois sur les lieux où, plausiblement, les patients positifs vus en médecine générale ont contracté le virus. Il a reçu 850 réponses, évoquant en moyenne 5 cas récents exploitables, soit +/- 4250 fiches à analyser. Verdict ? Le trio de tête des environnements « contaminants » est la famille (1.535 patients infectés ou 36%), le milieu professionnel (20,5%) et le cercle des amis (16,8%). Viennent ensuite les contaminations survenues sur un lieu d’éducation (6,6%).
Mi-octobre, en puisant dans les données du tracing en Région wallonne, l’AViQ indiquait avoir recensé 2.597 clusters familiaux, contre 481 clusters collectivités. C’était aussi le noyau familial qui apparaissait comme le lieu pouvant le plus conduire à une infection.
Derniers commentaires
Sophie Zaczek
10 décembre 2020Et la voie d entrée dans mes
Familles ça vient d ou à votre avis ????