Sciensano et la la KU Leuven lancent l’enquête en ligne « Power to care ». Elle vise les soignants, professionnels et informels, soumis à la pression de l’épidémie. Le but : collecter des infos sur leur bien-être et leur besoin de soutien. Mais attention, le délai de réaction est court : les réponses sont attendues avant le 15 décembre!
Que demande-t-on aux médecins participants ? Tout d’abord de se situer en déclinant leur type d’activité et/ou discipline (par grands types de services pour les spécialistes hospitaliers), en précisant s’ils étaient actifs la semaine précédente et dans quel genre de structure, s’ils ont été en contact avec des cas avérés ou suspects de covid, s’ils disposaient d’EPI ou encore s’ils ont été contaminés.
L’enquête s’intéresse à leur charge de travail, et explore le fait qu’ils présentent des problèmes émotionnels, souffrent de stress, d’anxiété, de troubles du sommeil, de flashbacks…, doutent de leurs capacités, ont parfois envie de raccrocher, présentent des maux de tête, d’estomac, des palpitations…, prennent des somnifères ou antalgiques - le tout en temps normal et, par opposition, les 8 derniers jours.
Le formulaire demande aussi aux médecins, par exemple, s’ils se sentent coupables d’avoir peut-être transmis le virus à des patients ou leur famille, si leur consommation d’alcool a varié, s’ils ont partagé leurs émotions avec autrui (confrères directs, cellule de soutien psychologique, proche, etc.), s’ils comptent le faire dans les prochains mois, ou encore comment ils se détendent, s’ils en ont l’occasion.
Si vous voulez exprimer votre ressenti - qui in fine est destiné à être transmis par les chercheurs aux décideurs - , notez que le délai de réaction est court : les réponses sont attendues avant le 15 décembre.