Le CHU de Liège réorganise son dépistage et entame la déprogrammation progressive de l’activité non nécessaire et non-urgente.

Mercredi, le centre de dépistage du CHU de Liège a été pris d'assaut, a indiqué Louis Maraite, directeur de la communication de l'hôpital. Au total, 200 patients supplémentaires se sont présentés pour se faire tester. Le CHU de Liège a donc pris la décision de changer son mode de fonctionnement. Jeudi et vendredi, seules les personnes qui doivent se faire opérer dans l'hôpital liégeois pourront se faire dépister.

Mercredi, en comparaison aux autres jours, 200 personnes supplémentaires se sont présentées au CHU de Liège pour se faire tester au coronavirus. Une affluence qui a généré d'importants embarras de circulation. À certains moments, des files longues de 8 km étaient visibles à proximité de l'hôpital, a précisé Louis Maraite. Une situation probablement liée à la fermeture par le groupe santé CHC de ses centres de dépistage établis sur les sites de Hermalle, du MontLégia et de Waremme.

Le CHU de Liège a donc pris la décision de changer son mode de fonctionnement. Jeudi et vendredi, seules les personnes qui doivent se faire opérer dans l'hôpital liégeois pourront se faire dépister.

À partir de lundi, le CHU de Liège ne testera plus que les personnes symptomatiques. Les asymptomatiques pourront quant à eux aller se faire dépister dans l'un des 25 centres de prélèvement du CHU, où un test salivaire sera effectué.

La Cellule de Crise a également pris d’autres mesures en lien avec la crise COVID qui seront d’application dès ce vendredi sur les sites du Sart Tilman et de NDB : la limitation des visites à 1 visiteur par patient par jour sera alors la règle, excepté pour les patients en fin de vie.

Le CHU de Liège entame aussi la déprogrammation progressive de l’activité non nécessaire et non-urgente.

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