Réseaux hospitaliers à Bruxelles: la N-VA craint pour la représentation des médecins flamands

La N-VA s’inquiète de l’arrivée des réseaux qui pourrait affaiblir la représentation des médecins flamands dans l’institution. Elle dénonce également le manque de bilinguisme à Bruxelles dans les postes de garde et de la parité linguistique des médecins dans les Cliniques de l'Europe.

Alors qu’à Bruxelles, tous les réseaux ne sont pas encore bouclés, à la Chambre, la députée Yoleen Van Camp (N-VA) s’inquiète de la parité linguistique des médecins dans les Cliniques de l’Europe. «Elles collaborent actuellement avec la KUL et l'UCL. Des signaux nous parviennent que le bilinguisme ne serait pas garanti. Le bilinguisme ne peut être garanti par un manque de candidats flamands et la situation pourrait s’aggraver avec la mise en réseau avec d’autres hôpitaux francophones» selon elle... qui attire aussi l’attention sur le manque de bilinguisme à Bruxelles dans les postes de garde.

De Block ne peut imposer les langues
Pour Maggie de Block, ministre fédérale de la santé, «au niveau des hôpitaux bi-communautaires, le service à l'hôpital devrait en principe être bilingue. La Commission communautaire mixte en est responsable. La reconnaissance de la mise en réseau entre les hôpitaux est une compétence des Régions. Je n'ai aucune autorité à cet égard pour surveiller les questions linguistiques. Je ne peux rien faire pour imposer l'utilisation des langues, ce n’est pas de ma compétence

La N-VA entend toutefois déposer un projet de loi au fédéral pour mieux maitriser cet aspect à l’avenir...un comble d’imposer un tel projet de loi au fédéral...alors que la compétence ne s’y trouve plus!

Vous souhaitez commenter cet article ?

L'accès à la totalité des fonctionnalités est réservé aux professionnels de la santé.

Si vous êtes un professionnel de la santé vous devez vous connecter ou vous inscrire gratuitement sur notre site pour accéder à la totalité de notre contenu.
Si vous êtes journaliste ou si vous souhaitez nous informer écrivez-nous à redaction@rmnet.be.

Derniers commentaires

  • Pascal REPER

    26 février 2020

    Tiens A propos…
    Middelkerke est une ville francophone parce que 80% des vacanciers en été y parlent français….
    A méditer

  • Harry DORCHY

    21 février 2020

    Ce sont les Flamands qui ont refusé tout recensement linguistique depuis 1947 !

    En 2018, selon les demandes de pension, 93,47% ont été rédigées en Français à Bruxelles, et 73,74% dans les 6 communes à facilités de la périphérie bruxelloise, où les documents officiels, y compris dans les entreprises, doivent être écrits de facto d’abord en néerlandais. Si on analyse les déclarations fiscales, 91% sont rédigées en français. Avec plus de 90% de francophones à Bruxelles, le bilinguisme est exigé dans les administrations, ce qui peut pénaliser les démarches en français.

    En prime, les Flamands refusent de ratifier la Convention-cadre européenne pour la protection des minorités, notamment pour les francophones habitant en Flandre !

    Dans les années 1970, les Flamands ont imposé, à Bruxelles, qu’il y ait un tiers de médecins flamands. Du coup, à l’Hôpital Saint-Pierre par exemple, on a nommé des médecins flamands qui venaient d’obtenir leur diplôme, à des grades/postes supérieurs aux médecins francophones plus expérimentés. Ainsi le « sénior » de garde avait un an d’ancienneté car Flamand… Est-ce que la NV-A veut récidiver ?

  • Claude Van der donckt

    21 février 2020

    Bruxelles n'étant pas ,en majorité,habité par des flamands...je ne vois pas l'obligation,pour un médecin à Bruxelles ,d'être bilingue;il y a toujours,quand il y a de la bonne volonté de part et d'autre ,moyen de s'entendre....;non?

  • Claude Van der donckt

    21 février 2020

    Bruxelles n'étant pas ,en majorité,habité par des flamands...je ne vois pas l'obligation,pour un médecin à Bruxelles ,d'être bilingue;il y a toujours,quand il y a de la bonne volonté de part et d'autre ,moyen de s'entendre....;non?