Pierre angulaire: un projet médical commun

Les médecins votent pour que les médecins soient à la tête des hôpitaux et des réseaux.

Dans l’enquête, deux répondants sur trois (64%) (Question 9) souhaitent un réseau dirigé par un médecin. Un résultat qui n’est pas surprenant pour Jacques de Toeuf, vice-président de l’Absym. «Des études américaines ont déjà montré cette réalité. C’est vrai que les hôpitaux gérés par les médecins vont mieux que les autres. La manière de travailler et d’appréhender le quotidien d’un hôpital est différente.»

Par ailleurs, la qualité de ce travail en réseau dépendra aussi du développement du dossier patient électronique commun (84%), et du projet médical commun (82,8%). Enfin, pour deux répondants sur trois (65,5%), les réseaux hospitaliers devront s’adapter aux réseaux de première ligne (Question 10). Cette indispensable structure de soins primaires ne correspond pas toujours à celle des réseaux hospitaliers... «Une amélioration encore plus fine de la collaboration entre tous les intervenants est indispensable notamment au niveau du partage des données d’autant plus que de nombreux soins sortent des hôpitaux vers les domiciles. De plus, certains spécialistes consultent aussi hors de l’hôpital», conclut encore Jacques de Toeuf. Margot Cloet poursuit en ce sens: «Le message est vraiment la collaboration avec les différents réseaux...» 

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Les résultats de cette enquête sont le fruit d’une collaboration entre Le Spécialiste et Zorgnet-Icuro. Sous le titre «Réseaux hospitaliers: menace ou opportunité pour le médecin hospitalier?», ils s’inscrivent dans le cadre du mémoire de Hilde Van Kerckhoven pour l’obtention d’une maîtrise en gestion et politique de la santé. Superviseur: Pr Dominique Vandijck (Faculté de Médecine et des Sciences de la Santé, UGent). 836 médecins néerlandais (63,3%) et francophones (36,4%) ont répondu au questionnaire de mars à juin 2018. L’échantillon était composé de 35% de femmes et de 65% d’hommes répartis de manière égale dans toutes les catégories d’âge.

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