L'Association flamande des médecins généralistes Domus Medica appelle le Comité de concertation à prendre les mesures nécessaires pour limiter le nombre d'infections. "Regardons la situation telle qu'elle est aujourd'hui et prenons des mesures pour que nous ne nous réveillions pas demain dans notre pire cauchemar", a déclaré lundi dans un communiqué de presse le président de l'association, le Dr Roel Van Giel .

Avec des taux d'infection qui remontent à plus d'un millier par jour, il est important d'intervenir, semble-t-il. Bien que le nombre d'hospitalisations reste limité, la pression sur la médecine générale et, par extension, les soins primaires deviendra très forte. « Divers médecins généralistes et centres de test et de triage signalent déjà un nombre accru de patients présentant des symptômes. Et malheureusement, nous nous sommes souvent avérés être un canari très fiable dans la mine de charbon », explique le Dr Van Giel.

Cependant, selon l'association des généralistes, ​​il n'est pas nécessaire d'annuler tous les relâchements. "L'évolution de l'épidémie permet certains assouplissements. Il suffit de s'y tenir et de les surveiller", précise le communiqué. "Des contrôles beaucoup plus stricts sont nécessaires sur les voyageurs de retour, mais il est également urgent de vérifier si les règles de distanciation sont respectées, par exemple dans le secteur de l'Horeca."

Selon Domus Medica certains assouplissements annoncés devront être annulés. Il faut du "courage politique". Plus précisément, l'association cite les manifestations de masse qui auront lieu à partir de la mi-août. "Malheureusement, à ce stade de l'épidémie, ce n'est pas possible et les gens le comprennent. C'est maintenant aux politiques d'avoir le courage de corriger leur erreur à temps. Il faut éviter à tout prix de devoir revenir en arrière sur les assouplissements une fois ceux-ci validés, comme cela se passe actuellement dans nos pays voisins. Ces mouvements de yo-yo. sont mentalement vraiment épuisants."