Le Collège de médecine générale (CMG) constate un déficit de communication à propos de la gestion des cas de covid dans les établissements scolaires « tant vers les MG que vers les écoles et surtout vers les parents », dont découlent insécurité et confusion. Il rappelle qui est supposé faire quoi dans quel cas, MG compris. 

Le CMG diffuse les procédures et les FAQ (pour professionnels) de l’ONE. Il détaille le rôle de la médecine scolaire : en cas de cluster (2 cas positifs dans une classe sur 14 jours), elle avertit l’AViQ ou la Cocom pour prise en charge, avec appui des gouverneurs au besoin. Il rappelle aussi que les « Osta » - soit les Outbreak Support Teams Ambulatoire mises en place par les cercles et constituées de MG locaux et d’infirmier/ères - vont intégrer les Cellules provinciales pour donner leur avis et participer à la prise de décision. Un modus operandi qui va s’affiner cette semaine, dit-il.

Face à la ligne de conduite à appliquer dans les écoles, qui varie selon divers paramètres (âge des enfants, élève vs. enseignant infecté, etc. ), le Collège balise la place du MG. Il ne doit pas s’occuper de patients asymptomatiques et, vu qu’il ne dispose pas de toutes les infos au sujet d’un éventuel cluster, prendre des décisions sur une prescription de test ou une quarantaine ne devrait pas lui incomber. 

Cela étant, le MG a « un rôle essentiel à jouer dans la prise en charge curative et le suivi des patients positifs, en œuvrant pour renforcer la compliance à la quarantaine, en rappelant la surveillance des contacts haut risque et en dépistant rapidement une éventuelle extension du virus au sein de la bulle des enfants écartés ». Si un cluster familial se forme, il avertira son Osta locale ou son cercle, indique encore le Collège. 

Le CMG promet de « peser de tout son poids », avec différents acteurs (dont les PSE, l’ONE et les pédiatres) « pour rendre les procédures claires et leurs applications cohérentes et concertées ». 

> Plus de détails dans le dernier communiqué du CMG 

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