Sint-Idesbald - Saint-Tropez : le Dr Philippe Rotsaert roule pour une bonne cause

Au total, 1700 kilomètres en vélo en 15 jours avec presque 12000 mètres de dénivelés positifs. Le Dr Philippe Rotsaert, chirurgien orthopédiste à Bruxelles et Thionville (France), ne ménage pas ses efforts sur ses pédales. Son objectif est clair : relier Saint-Tropez à partir de Sint-Idesbald en passant par Tours, le Périgord, Toulouse et La Grande Motte. Il accomplit ce périple pour une bonne cause.

« Je suis le projet Kick Cancer depuis le début. J’ai été très sensibilisé à cette cause par Delphine Heenen, qui est à la tête de Kick Cancer et que je connais depuis notre enfance. Ce qu’elle a développé est admirable. À travers mon périple, je souhaite récolter un maximum de fonds pour lutter contre le cancer et plus particulièrement le cancer de l’enfant. La dernière fois, j’avais recueilli plus de 10.000 euros. Cette fois, à mi-parcours, nous sommes à 4.000 euros (les dons ne s’arrêtent pas à la fin de la course). Je sponsorise aussi des personnes qui courent à d’autres moments. Je trouve important de participer à ce type d’action comme médecin. »

Le vélo plutôt que la course à pied

Ce samedi 25 mai est une journée de repos pour recharger les batteries avant la seconde partie du périple. « Si tout va bien, on devrait arriver à La Garde-Freinet le vendredi 31 mai. L’objectif devrait donc être atteint samedi prochain », rappelle le Dr Philippe Rotsaert, qui communique quotidiennement sur Facebook (https://www.facebook.com/rotsaert.philippe) sur ses étapes depuis son départ de la Belgique. « Je ne cours plus à pied, je préfère faire du vélo. »

Son travail ne l’empêche pas de s’entraîner toute l’année : « Je trouve le temps, c’est un défi. Le vélo, cela peut se faire aussi à la maison en hiver. J’adore. Je trouve cela très plaisant. Beaucoup de médecins font du sport. Il convient avant tout de pratiquer un sport que l’on aime. » À 49 ans, bientôt 50, il n’en est pas à sa première expérience. « Il y a deux ans, j’étais parti du Luxembourg pour rallier Saint-Tropez. » Pour la bonne cause, il prend deux semaines de congé : « Le parcours n’est pas toujours facile, surtout avec la météo, mais cela fait vraiment du bien. »

Chirurgien orthopédiste, il évite évidemment les chutes sur l’épaule : « Je suis prudent. Je suis chirurgien de l’épaule et du genou. Lors de mes consultations, je croise évidemment des cyclistes et d’autres sportifs souffrant de différentes pathologies. »

Le cancer pédiatrique lui tient à cœur : « Il existe de nombreuses associations pour différents cancers. Je tenais à soutenir cette association pour trouver de nouveaux traitements, améliorer ceux qui existent déjà… »

Pour rappel, l’association Kick Cancer finance la recherche et établit des ponts entre la motivation, les connaissances et l’inspiration de toutes les personnes concernées : des chercheurs aux médecins, et des parents aux politiques en passant par les laboratoires pharmaceutiques.

Comment le soutenir et surtout soutenir la recherche pour les enfants ? C’est hyper simple, il suffit de faire un don, et en plus, vous bénéficiez d’un avantage fiscal à partir de 40 euros. Cliquez sur le lien https://together.kickcancer.org/fr/page/saint-idesbald-saint-tropez-a-velo.

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Derniers commentaires

  • Harry Dorchy

    28 mai 2024

    Bravo au Dr Philippe Rotsaert qui roule pour une bonne cause, l’association Kick Cancer, mais puis-je me permettre un petit commentaire sur faut-il dire "en vélo" ou "à vélo"?

    La logique est de dire "à vélo", car on est "dessus" et non "dedans". Idem pour la moto: "à moto". En revanche on circule "en voiture" (même si elle est décapotable)... et "en avion", ce qui est plus confortable (mais on risque d'être aspiré à l'extérieur si c'est un Boeing 737 MAX 9 qui perd un hublot ou une porte...).

    Il est évident qu'on monte "à cheval" et pas "en cheval"... D'ailleurs, je suis à cheval sur l'orthographe...