Une nouvelle unité voit le jour à la police judiciaire fédérale belge pour traquer la contrebande d'espèces sauvages, de pesticides ou de médicaments au moyen d'opérations de filature, d'écoutes téléphoniques et d'une surveillance accrue des marchés parallèles sur le web, rapporte La Dernière Heure mercredi.
Dans le but d'agir de manière plus efficace et coordonnée contre ces crimes modernes, une nouvelle unité vient de voir le jour à la police judiciaire fédérale belge, il s'agit du nouveau service nommé Fuphec (pour Federal Unit Public Health&Environmental Crime), qui va donc travailler sur deux piliers, l'environnement et la santé publique. La nouvelle unité est née de la fusion entre le service central de la criminalité environnementale et l'unité hormones déjà existants au sein de la police fédérale.
"Nous sommes officiellement lancés, mais on a été un peu ralentis à cause du Covid ces derniers mois", rapporte Frans Geysels, chef de service au sein de la Fuphec. "Nos deux travaux sont liés et souvent, on ne savait pas qui devait s'en occuper. Avec cette fusion, on ira beaucoup plus vite, les connaissances seront partagées et on pourra travailler main dans la main. Le but est d'être plus efficace et de pouvoir mieux jouer notre rôle d'appui, d'expertise et de coordination pour des phénomènes estimés importants afin de donner des P-V valables pour le magistrat", poursuit-il.
Parmi les domaines sur lesquels l'unité sera active, le trafic d'espèces sauvages, la revente de déchets ou de déchets non déclarés ou encore des marchés parallèles et illégaux de médicaments.