«Prime» des retraités actifs: choisir sans connaissance de cause

Alors qu’expire le délai pour signifier son refus d’adhésion à l’accord 2018-2019, les retraités conservant une partie d’activité ne sont toujours pas en mesure d’apprécier la hauteur exacte des avantages sociaux qu’ils percevront s’ils restent dans le système, déplore le GBO.

Le problème n’a rien de nouveau. Le gouvernement a même disposé de longs mois pour y apporter une solution. Un médecin ayant atteint l’âge de la pension légale mais conservant une petite pratique ne peut plus, s’il se conventionne, voir son statut social affecté à une pension complémentaire. Pour parer à cet interdit résultant d’un télescopage de lois, le gouvernement avait annoncé que le statut social serait transformé en prime. Mais que restera-t-il de ce bonus quand le fisc y aura planté les crocs? 

«Malgré d'innombrables interventions à tous les niveaux, nous n'avons pu obtenir de réponses claires concernant l'attribution d'avantages pour les médecins pensionnés actifs équivalents au statut social des non-pensionnés», regrette le GBO.

A la date limite de déconventionnement, ce 15 mars, le syndicat a transmis à ses membres l’info lacunaire glanée auprès des services juridiques de l'Inami. A savoir que la prime serait du même montant que le statut social, que «des discussions sont actuellement en cours pour [en] alléger les charges fiscales», lesquelles «ne sont pas encore précisées». Le GBO répercute aussi l’info selon laquelle «dans le cadre de la législation fiscale actuelle, cette prime peut cependant déjà être utilisée pour couvrir des frais professionnels».

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