En grande difficulté financière, le Gouvernement wallon a dû réaliser un travail important pour maitriser son budget. Selon l'exécutif, l'effort réalisé ces derniers jours dépasse les 800 millions d'euros d’économies. En santé, cet effort budgétaire se traduit principalement au niveau de l’ AVIQ qui s’est vu retirer dans ses budgets non-consommés une enveloppe de plus de 100 millions.
Le solde brut à financer fixé à l’initial était de 4,134 milliards, conséquence directe des terribles crises successives auxquelles la Wallonie a dû faire face et de l’effort pour la relance. L’objectif affiché du conclave était de ne pas dégrader la dette. Malgré un contexte difficile lié notamment à l’inflation galopante, le travail collectif du Gouvernement wallon a permis de ne pas dégrader ce solde et d’aller même plus loin avec une amélioration de celui-ci à 3,987 milliards. Le Gouvernement wallon améliore donc le solde brut à financer à hauteur de 147 millions. Selon l'exécutif, l'effort réalisé ces derniers jours dépasse les 800 millions d'euros d’économies.
La santé
En santé, cet effort budgétaire se traduit principalement au niveau de l’ AVIQ (agence wallonne pour une vie de qualité) qui s’est vu retirer dans ses budgets non-consommés une enveloppe de plus de 100 millions. Ces moyens étaient prévus pour les centres de vaccination, le tracing, la poursuite de la lutte contre la pandémie...Il reste à présent à espérer que cet argent, le gouvernement ne doive pas aller le rechercher en octobre si la pandémie revenait frapper à nos portes. "Aucune économie n'est faite dans ce budget sur les soins de santé" a encore précisé la ministre wallonne de la santé, Christie Morreale.
Plus de 800.000 d'euros
Globalement, l’effort wallon réalisé est de plus de 800 millions d'euros, entre les 505 à trouver avant conclave (paramètres macroéconomiques pour 141 millions, dépenses inéluctables…), l’enveloppe de 100 millions dégagés pour répondre aux conséquences de la guerre en Ukraine, les dépenses indispensables supplémentaires pour 75 millions et l’amélioration du solde brut à financer. Ce montant est le fruit d’un travail conjoint autour de 3 axes : une augmentation des recettes de plus de 300 millions, en ce compris 69 millions prévus du fonds de solidarité de l’Europe dans le cadre des inondations ; une réduction des dépenses pour plus de 400 millions (ajustement des programmes d’investissement, amélioration du résultats de certaines Unités d’Administration Publique (UAP), baisse financements alternatifs, réduction de frais de fonctionnement,…) ... et enfin la mobilisation des trésoreries des UAP pour plus de 100 millions.
Derniers commentaires
Jean-Paul MISSON
24 mai 2022On peut comprendre que le gouvernement ait besoin de trouver des sous et faire des économies là où peut et en tous cas éviter les dépenses inutiles.
Cela étant il faut aussi se poser la question du pourquoi ce budget de 100.000.000 d'euros n'a pas été utilisé. Je pense personnellement que nombre d'aides sont plus ou moins imaginées dans les administrations et par le ministres mais ne sont pas correctement diffusées vers le public et les bénéficiaires potentiels. Par ailleurs, les procédures d'octroi ont été de plus en plus complexifiée. Pour beaucoup de candidats potentiels les formulaires sont devenus tellement compliqués, qu'ils sont devenu impossibles à remplir pour de petites gens dans le besoin si pas handicapés. Et comme il y de moins en moins de personnel, Assistantes sociales et autres, directement accessibles dans les services ceux qui ne sont pas doués en informatique sont perdus. Sans oublier aussi le caractère inhumain des "call centers" et leur menu déroulant qui sont souvent inaccessibles et complexes au point de le plus souvent perdre la communication en route. Il n'est pas rare de passer 30 min à faire taper 1-2, etc avant d'avoir quelqu'un qui peut répondre.
IL SERAIT TEMPS QUE L'ON REPLACE L4HUMAIN AU CENTRE DU PROBLEME ET DU SERVICE PLUTÖT QUE LE BUDGET LE BU