Le CD&V pas favorable à un cadre juridique pour enregistrer les sédations palliatives

Le CD&V n'est pas favorable à la proposition de la ministre de la Santé Maggie De Block (Open Vld) qui appelle à mettre en place un cadre juridique spécifique pour mieux contrôler la sédation palliative - un traitement ayant pour but de soulager la douleur et ne visant pas à accélérer la mort - en imposant son enregistrement.

Les chrétiens-démocrates flamands entendent plutôt profiter de l'évaluation de la loi sur l'euthanasie pour mieux appréhender cette zone grise et éventuellement y apporter des améliorations, a commenté la députée fédérale Els Van Hoof (CD&V).

"Nous avons un peu le sentiment que la sédation palliative est placée à l'agenda pour cacher des négligences dans l'application de la loi sur l'euthanasie", poursuit Mme Van Hoof sur les ondes de Radio 1.

"La sédation palliative est un traitement médical normal pour atténuer la douleur. Celui-ci ne sera pas amélioré par plus d'administration, mais bien par plus d'expertise et d'équipes professionnelles", ajoute-t-elle.

Mme De Block a plaidé dimanche pour qu'un débat éthique sur la question soit mené au parlement. Selon la libérale flamande, il existe des cas où la famille d'un mourant affirme que le patient avait clairement exprimé son souhait d'être euthanasié, mais où l'hôpital estime que l'euthanasie ne peut pas avoir lieu. Le patient est alors endormi et le processus dure parfois des jours, tout en étant douloureux parce que d'autres médicaments sont utilisés.

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